« Il semble en fait que le secteur immobilier soit dans le collimateur de la Banque de France (BCE).
Jean-Claude Trichet s’est inquiété en public à plusieurs reprises ces dernières semaines de la hausse des prix des appartements et des maisons dans plusieurs pays de la zone euro, notemment en Espagne et en France. Il estime les prix surévalués d’au moins 30%. »
Elle ne date pas d’aujourd’hui, mais qu’il ne pouvait peut-être pas exprimer tant que les esprits n’étaient pas prêts et la baisse ou le blocage du marché palpable.
« La BCE persiste et signe » ou Jean-Claude Trichet justifie la hausse des taux en Europe
La Banque centrale européenne (BCE) a justifié la nouvelle hausse des taux décidée jeudi dernier par le Conseil des gouverneurs de l’institution. Le président de la BCE explique la hausse des taux par un risque accru d’inflation à moyen terme.
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Le président de la BCE a expliqué que
« les panels de surveillance de la banque ont montré que la probabilité que l’inflation dépasse les 2 % s’était renforcée », faisant allusion au seuil limite fixé par l’institut d’émission pour la hausse des prix dans la zone euro. Il s’est, aussi, dit préoccupé par la hausse des prix de l’immobilier dans certains pays.
Pas de décision « ex ante »
Enfin, répondant à une question sur la faible croissance persistante de la zone euro, le président de la BCE a affirmé qu’« une très bonne politique monétaire est une condition nécessaire mais pas suffisante pour assurer la croissance et la création d’emplois »…
Cet extrait de la revue « Le particulier », La lettre des placements, édito du 08/03/06, nous prouve que le patron de la BCE n’hésite plus à exprimer en public son inquiétude.
Messieurs les économistes saisis par le « Laisser-fairisme »
Au lendemain de l
Merci, Paul, pour cette longue et intéressante intervention.
Avez-vous un lien de parenté avec le regretté Monseigneur Arrighi ? J’ai reçu chez moi une de ses nièces en septembre, car je connais un peu sa famille.
Je réagirai à votre intervention un peu plus tard.
Très courtoisement, Marie
Oui, Saint-Aubin
Oui, Camarade !
« BCE, le robinet du crédit va continuer à se fermer.
Dans une interview commune à cinq quotidiens européens, dont la Tribune, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, ne laisse planer aucun doute sur la politique actuelle. Après deux ans et demi de gel des taux à un plancher historiquement bas, 2 %, les deux dernières hausses du loyer de l’argent en décembre et en mars, seront vraisemblablement suivies de nouveaux resserrements monétaires. Afin de prévenir toute résurgence de l’inflation et garder un euro solide et crédible, deux nouveaux durcissements pourraient intervenir d’ici à la fin de l’année, portant les principaux taux directeurs autour de 3 %. Le patron de la BCE réfute les accusations d’avoir agi trop vite et de mettre en péril la reprise économique de la zone euro, arguments véhiculés par certains milieux d’affaires ou politiques. Il estime que la préservation de la stabilité des prix est essentielle pour la confiance des investisseurs et des consommateurs et c’est sur elle que repose la crédibilité de l’institution européenne. Jean-Claude Trichet défend également l’indéniable succès de l’euro et estime qu’il a facilité la réalisation du marché unique et contribué à la mise en place de réformes structurelles importantes, même si dans ce domaine il y a encore beaucoup à faire. »
http://www.charleston.net/stories/?newsID=75081§ion=businessreview
« South Carolina native and Federal Reserve Chairman Ben Bernanke turned up in Las Vegas last week, not to put the nation’s treasury at risk but to sound an early warning about commercial real estate lending practices at smaller banks.
And what Bernanke said in Vegas almost certainly won’t stay in Vegas.
While most so-called community banks are in good shape financially, they also are likely to face greater oversight from regulators, the nation’s top monetary policy official told his captive audience.
« In recent years community banks have become more focused on commercial real estate lending, leading to a significant shift in the balance sheet and risk profiles of a growing numbers of banks, » Bernanke said, according to transcript of his speech to the Independent Community Bankers of America.
Dillon High School’s most famous graduate stressed that most of these loans so far « have performed well. »
« Our examiners tell us that lending standards are generally sound and are not comparable to the standards that contributed to broad problems in the banking industry two decades ago, » Bernanke said. « In particular, real estate appraisal practices have improved. »
Bernanke met en garde les petites banques, ça sent lr roussi, on dirait…
http://www.lexpansion.com/NLConj/4100.30.141224.html
« Nous approchons du début de la fin du fameux « conundrum » »
Jean Louis Mourier, économiste chez Aurel Leven.
Les banques centrales vont-elles retrouver un peu de prise sur les taux d’intérêt à long terme dans les mois qui viennent ?
« Oui. Nous approchons sans doute du début de la fin du fameux « conundrum » cher à Alan Greenspan. Face à des perspectives de resserrement général des politiques monétaires dans les grands pays (poursuite de la remontée des taux aux Etats-Unis et en Europe, éventuelle reprise au Royaume-Uni et sortie de la politique de taux zéro au Japon), l’excès de liquidité va se réduire, ce qui pénalisera l’ensemble des marchés financiers. En clair, le rendement des obligations publiques va grimper, retrouvant un niveau plus « normal ». Le vent est déjà en train de tourner : les marchés obligataires se montrent plus sensibles aux discours des banquiers centraux. Le 2 mars derniers, les paroles de Jean-Claude Trichet, qui donnaient juste une orientation au sujet de la politique monétaire dans la zone euro, ont provoqué de vives tensions sur les taux d’intérêt à long terme, à la fois en Europe et aux Etats-Unis. »