Les métaux platinoïdes, tels que palladium et platine auront largement pâti cette semaine de la crise de la dette en zone euro, laquelle a été exacerbée ces derniers jours par la situation politique et financière de la Grèce et de l’Italie.
Les principaux débouchés de ces métaux étant la construction automobile, ils s’avèrent de ce fait directement impactés par la baisse de la croissance mondiale.
Autres facteurs ayant conduit à la baisse observée cette semaine : des chiffres peu satisfaisants concernant le commerce extérieur chinois, ce dernier étant malmené par les craintes de récession en Europe et aux Etats-Unis.
Le ralentissement des ventes de voitures en Inde (en baisse de près de 25% en octobre) aura quant à lu accentué la nervosité du marché, le secteur affichant sa plus forte baisse depuis décembre 2000.
Raisons invoquées : une hausse des taux de crédit observés sur le marché automobile, lequel demeure néanmoins un des plus dynamiques du monde.
La Fédération des constructeurs automobiles a d’ores et déjà abaissé ses prévisions de ventes de véhicules sur l’année budgétaire en cours (close le 31 mars 2012). Désormais, elle ne s’attend qu’à une hausse du marché comprise entre 2 et 4%, contre 10 et 12% auparavant.
Au final, sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a terminé vendredi à 1628 dollars contre 1623,50 dollars la semaine précédente.
L’once de palladium achevait quant à lui la semaine à 651 dollars contre 682 dollars le vendredi précédent.
Sources : AWP, AFP