Le cycle des prépondérances né au 16°siècle se poursuit. Le siècle américain avait succédé au siècle britannique (1815-1914), au siècle français (1659-1815), au siècle espagnol (1559-1659).
Ce qui est en train de se produire est l’effacement d’une domination trop poussée, usée jusqu’à la corde.
La domination se voulait « soft », par l’intermédiaire des banques et des prêts.
Enfin, elle n’était pas très soft pour la population, appelée à se serrer la ceinture, un peu plus qu’hier et bien moins que demain.
Aujourd’hui, la dette, instrument de domination Vénitien, puis hollandais, puis britannique et enfin américain, se retourne contre ses initiateurs.
La création d’une monnaie dette, contre une monnaie régalienne, pose désormais un nouveau problème, celui de la dette d’état.
D’abord américaine, ensuite celle des états les plus fragiles : Italie, Belgique, sans parler, bien sûr de la risibilité des « garanties » accordées par le gouvernement islandais aux déposants bancaires et de la plus grande risibilité encore de la garantie Britannique…
JM Vittori ne voit pas de centre se dégager clairement dans la nouvelle organisation du monde.
Merveilleux Jacques Braudel. Tout ce qu’il a écrit sur les économies monde et les villes centres se vérifient avec une acuité magique.
La ville centre, c’est celle où tout est cher, y compris et surtout l’immobilier, il y a tellement d’argent qui y coule…
En même temps, d’autres signes nous donne des lignes de force de la future organisation du monde.
Un axe en Amérique du Sud constitué par un pôle central Argentine-Brésil, un pôle centre américain, avec Caracas comme capitale, un pôle européen, constitué par la France et l’Allemagne, la Grande-Bretagne se marginalisant avec le peu de poids de son économie réelle.
On peut y rajouter un pôle russe, un autre iranien…
Plus on s’éloigne de ces centres, plus la vie est bon marché. Plus l’immobilier dégringole. Et c’est heureux.
Un internaute du nord parlait de la disproportion salaire/prix, les uns étant à 250 000 euros, les autres, quand ils étaient bons, à 1300…Même à deux, même avec quelques prestations sociales, on voit le taux d’épargne qu’il est possible d’atteindre au préalable, et après, le taux d’endettement vraisemblable possible.
Mais une baisse qui s’enclenche dans les conditions actuelles reste difficilement contrôlable. Certains parlent d’un « taux vraisemblable » de baisse. Mais ce taux ne dépend que d’une chose, la force de l’économie locale.
Et là, on s’aperçoit que les départements qui restent »forts » sont ceux qui apparaissent le plus sinistrés par la désindustrialisation, avec l’immobilier le plus en berne.
Les départements où l’immobilier est le plus fort, sont paradoxalement, ceux qui ont peu à offrir, des trouvilles…
Je laisse imaginer le résultat dans une économie en berne.
L’internationale capitaliste rêve encore de « réponse mondiale » : « Tant qu’elles restent nationales, les réponses à la crise sont vouées à l’échec ». Leçon bien apprise, 20/20, mais réponse toute faite et non démontrée, parfaitement décervelée.
La seule chose que la crise a démontré, c’est qu’ouverture, non seulement n’est pas synonyme de prospérité, mais quand survient le problème, on a abandonné tous les instruments de gestion des crises et qu’il va falloir les réinventer en vitesse et en catastrophe.
L’Amérique ? Elle risque, bientôt, de lutter pour sa survie. Nul état ne sort indemne de la perte d’une position dominante.
Samedi 11 octobre 2008.
Je ne m’inquiéterais pas trop pour les States! Ils ont une capacité à se réformer rapidement; contrairement aux états désunis d’Europe, qui eux discutent…
Il ne faut pas voir les Zétazuniens comme ils se présentent, mais comme ils sont, Pierre.
S’ils haïssent souvent l’état fédéral, c’est qu’ils sont gouvernés par une bureaucratie minutieuse, agressive, pointilleuse, et qu’ils ne sont, malgré leurs déclarations, pas du tout souple.
Seul le salarié est prié de l’être.
Dans la meme ligne de vue:
« En attendant, les conséquences politiques de la crise actuelle seront énormes, dans la mesure où les maîtres du système vont tenter de trouver des boucs émissaires à l’effondrement de leur hégémonie. Je pense que la moitié du peuple américain n’acceptera pas ce qui est en train de se passer. Les conflits internes vont donc s’exacerber aux Etats-Unis, qui sont en passe de devenir le pays du monde le plus instable politiquement. Et n’oubliez pas que nous, les Américains, nous sommes tous armés… »
En fait ce que les marchés sont en train d’absorber dans leurs cours boursiers, ce n’est pas une recession ou depression-on s’en sort toujours – mais plutot une instabilité de type – guerre civile aux Etats Unis- (je poussent un peu le raisonnement a l’extreme).
Avec Obama, pres de gagner les elections, les capitaux et retraite des Americains, en train de fondre a vue d’oeil, avec des salaires qui ne progresse plus mais qui regresse, je vois pas comment il vont reussir a conserver une stabilité politique…
Plutot Effrayant en fait…
Pour revenir a l’immobilier…il ne vaut presque rien…
Salut Patrick,
je te signale dans la foulée cet article
du monde.
Heuh, il est de gôche comme ça le monde?
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/11/le-capitalisme-touche-a-sa-fin_1105714_1101386.html#xtor=RSS-3208
URGENT
La seule banque française à 0% de risque:
La banque postale = banque d’état qui ne dépend pas de la bourse et qui n’est pas infectée par les subprimes.
Les autres risquent de faire faîte et la garanti de l’état c’est pour rassurer mais c’est du pipo. Le fond de garanti ne pourrait indemniser que quelques milliers de personnes et l’état hyper endetté n’a pas les moyens.
Faites vite avant la panique pour sauver vos économie. Faites comme moi, vite vers la banque postale.
A lire ces sympathiques billet, c’est la Bérézina qui se prépare… On dirait qu’il en jouit, le bougre!
Le furieux est un gros frustré qui n’aime pas entendre la vérité. Et pourtant la bérézina arrive que tu le veuille ou non.
Mais tu as le droit de dire comme christine Lagarde il y a 6 mois en arrière. « La crise est derrière nous »
Fillion nous annonçait il y à quelques mois que l
Vendeurs, vous êtes dans la Merde
L
Je suis encore plus pessimiste que DUM et je crains qu’après son élection, Obama ne soit assassiné par des ultras américains . Ne seraient ils pas déjà en train de fomenter ce complot qui fera porter toute la responsabilité sur ….. la Russie ou l’Iran ?
Un scénario catastrophe qui a déjà un antécédent JF Kennedy en 1968, mais qui dans le contexte actuel contribuerait soit à faire imploser l’empire, soit à faire déclencher la 3eme guerre mondiale .
Citoyens du monde soyons vigilants
> Ces acquéreurs attendent les vrais biens, et non les merdes actuelles.
Il me semble qu’il y a toute sorte de bien France. Donc l’acquéreur qui paie le plus aura le bien le mieux. Les « merdes » partiront eux aussi, moins cher.
Kennedy, c’est 63, et (heureusement), l’époque est révolue où les complots de barbouzes réussissaient tout en restant secrets quelques décénies.
@ David et aux autres
Il est clair que l’économie réelle est déjà déjà impactée par la crise financière et que le choc promet d’être rude.
Mais quelle valeur accorder à des assertions péremptoires et non fondées du type « Les prix ont rapidement augmenté de plus de 180 % alors nous allons diviser les prix par 2,8. » : pourquoi ce chiffre? Les prix de l’immo baissent déjà et continueront, c’est certain. Mais pourquoi pas 1,5? ou 3? ou 10? C’est Mme Irma et sa boule de cristal??
Au lieu de vous complaire à commenter la crise éco qui s’annonce (et qui nous touchera tous, sans exception -impôts en hausse, chômage pour certains, voire pire pour d’autres), et à bouffer du Vendeur immo (ceux-là, c’est vrai qu’ils n’ont pas de chance, surtout s’ils sont pressés!)vous feriez mieux d’aller faire les soldes à la bourse. On en est à la 3e démarque… il y en aura peut être une 4e, mais ça ne durera pas forcément très longtemps.
On finit toujours par sortir d’une crise éco, qu’elle qu’en soit l’intensité (même celle de 1929).
Profonde erreur, on ne sort pas toujours d’une crise économique, quelque soit l’intensité…
On se fout de la bourse qu
avec cette crise , nous sommes (nous autres salaries) et seront pour tres longtemps esclaves des banques , mais ausside l’etat ( les diverses taxes, prelevements , impots etc… vont exploser mais en plus les services publiques ne seront qu’histoire ancienne ) nous allons vivre dans un monde encore plus violent socialement … tout le monde en est conscient et personne ne veut contester quoi que ce soit .il faut dire qu’ils sont les maitres pour faire peur au peuple .nous sommes en pleine mutation et rentrons dans un nouveau cycle (apres avoir retrouve le calme c’est a dire dans 3 ou 4ans ….)
Que l’on arrive à la fin d’un cycle économique et idéologique, c’est évident et il était temps… on a même un peu de retard (1929-1973-2008).
John Ralston Saul l’annonçait en 2005 dans le Harper’s Magazine (repris par Courrier International, n°779, 6 oct 2005) dans son article « Mondialisation, vie et mort d’une idéologie ».
Et le problème n’est même plus de savoir ou se trouvera le centre du nouvel espace monde dans le sens braudelien après Venise, Amsterdam, Londres, New York. Le siècle américain est en train de prendre fin, dont acte.
Mais plutôt de se demander commme Immanuel Wallerstein (article du monde cité dans le post de Laquille en haut) quel système économique découlera de ces évènements?
Enfin pour appuyer les craintes finales de Wallerstein dans son interview on peut lire dans le site canadien globalresearch que l’administration étasunienne actuelle s’attend et surtout prévoit le pire d’un point de vue social (émeutes, loi martiale) et même guerrier en cas d’annulation unilatérale de leur dette extérieure.
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=10504
Incertitude également concernant l’attitude du complexe militaro industriel en cas de réduction drastique des dépense du budget du Pentagone.
http://www.dedefensa.org/article-soudain_le_cmi_prend_peur_10_10_2008.html
en parlant des USA. Je suis parti une semaine en vacances, coupé du monde, et en rentrant, quelle fut ma suprise de voir le Dow Jones perdre 18% en une semaine, alors que le soit disant plan de sauvetage Paulson veniat d’être voté.
Que s’est il passé pour que cela s’effondre comme ca ?
Pourquoi est ce que cela fonctionnerait avec notre plan de sauvetage à l’européenne ?
Qu’est ce qu’on attend pour faire appel au BRIC (Brésil – Russie – Inde – Chine) ?
autrefois c’etait reglemente et tout le monde criait au loup . aujourd’hui le liberalisme politico economique vient de se ramasser la gamele de son siecle . tout le monde recrie au loup . von tils rereglementer un peu tout ca (qu’ils disent). je n’en suis pas si sure. ce sontbien les detenteurs de capitaux qui font la loi . regardez ce chantage (escroquerie du siecle) si on laisse le marche regler lui meme les choses … tous les milliardaires se sauve des bourses ( ils capotentle systeme a leurs guise ) la chute des bourses de la semaine derniere n’est qu’un message du marche ( proprietaires de capitaux) aux politiques gouvernants . remboursez nos pertes ou on arrte de jouer a la cour . il est vrai que ca fait froid dans le dos ( de quoi avoir peur) l’apocalypse , l’anarchie , la violence , panique etc… donc sans notreaccord ,nous allons devoir travailler plus pour payer encore plus de charges obligatoire afin que ces mrs les blindes puissent encore presser le systeme tantqu’on peut encore . les pertes des banques vont etre regles par tous . pourquoi ne pas en faire autant pour les particuliers qui vontsubirdes pertes aussi ( boulots , maison , femmes , etc..)l’avenir est noirot . bye