Voila une intervention charpentée et claire, même si je suis taxé d’obscurantisme :
« Il est bien difficile de voir ou vous voulez en venir. Vous denoncez sans arret a tort et a travers. Pour en arriver ou? Le metiers des banques centrales n’est pas d’eviter les crises. Elles ne sont pas le pere noel. Leur role est de fournir a l’economie la monnaie necessaire a la mise sur le marche de ce que cette economie produit. Point. Si la FED est a mettre en cause, c’est justement parce qu’elle a maintenu ses taux trop bas des annees, ce qui a provoque une speculation deresonee et de mauvaises decisions d’investissement (dont les subprimes), l’argent etant trop peu cher. Un tel comportement aurait du genere de l’inflation, ce qui n’a pas eu lieu car le dollar a servi de monnaie de reserve et a ete thesaurise, donc retenu hors de l’economie(mais c’est une inflation decalee, qui pourrait bien reduire le dollar a zero d’ici pas si longtemps). Et il n’est pas necessaire d’aller chercher les paradis ficaux pour trouver des exemples de gestion douteuse. La crise du credit actuelle est du a des defauts de payment sur des emprunts qui ont ete accorde par des banques bien de chez nous, a des gens qui ne pouvaient pas les payer (genre 2 ans a 1%, 28 a 10% et bienvenue dans le monde reel). Ca ne se passe pas au caiman ou ailleurs. Les cycles economiques ont toujours existe. Des idees neuves sont peut-etre souhaitables, mais il ne faut pas en attendre qu’elle mettent fin aux crises. Autant parler de la fin de l’histoire, c’est pas demain la veille. Le propre des bulles, helas, c’est qu’elles sont basees sur un effet d’optimisme qui s’auto-entretien, aveugle presque tout le monde, occulte ceux qui le denonce. Il n’y aura plus de crise quand l’homme sera devenu parfaitement raisonnable et omniscient, ce qui je pense n’est pas pret d’arriver. »
Réponse :
Le seul métier d’une banque, la seule occupation, c’est de frapper monnaie. Pendant près de trente ans, les banquiers ont eu le pouvoir, ils ont le pouvoir. Pour arriver, par l’immobilier à une crise financière monstrueuse, avec une totale impuissance à agir, dans la droite file de la crise immobilière japonaise. Malgré des milliards injectés à flots continus, le crunch se poursuit.
Les habits du banquiers étaient trop grand pour lui.
Aujourd’hui, les citoyens américains changent de paradigme. Alors que Bill Clinton était élu en 1992 comme un libre échangiste, la prochaine présidentielle américaine aura lieu entre deux protectionnistes.
Reagan, un dinosaure, le libéralisme aux poubelles, GW Bush, un cauchemar à oublier, voilà le point de vue de Marc Fiorentino du 5 octobre, et qui est largement aussi le mien.
C’est aussi le retour de la démocratie, économique et politique, non plus des « contraintes » extérieures, car le coup va être rude.
Avec les USA hors du coup, et ses 800 milliards de déficits extérieurs, la mondialisation est OUT, KO.
Ce que veulent les citoyens ? Des bons emplois, de la protection sociale, et non la fausse monnaie du libéralisme, des immeubles de pacotille (junk-house), et ras le bol des « contraintes » et des régressions en tout genre.
Bien sûr, cela va tanguer, mais le président de banque centrale est d’un monde qui finit, et il ne fait pas partie du suivant.
Quand à l’engeance, celle de président de banque centrale, tout a été dit par le président Andrew Jackson, il n’y en a aucun besoin.
http://online.wsj.com/public/article/SB119144942897748150-6ZcxUFaS_LLm_OSBgIAhFnw7eKw_20081003.html?mod=rss_free
Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris le rapport entre le titre et la suite du texte.
Mais l’article ci-joint est en rapport avec le titre. C’est la une du Wall street Journal : 60% des sénateurs républicains pensent que le « free trade » est une mauvaise chose pour les Etats-unis. Ce qui pourrait être révélateur d’un véritable changement culturel.