On parle du déficit du nombre de logements HLM. Pas partout. Dans un certain nombre d’endroit, le marché est « inversé ».
A savoir, le HLM cher, et le privé, bon marché.
Ce sont les endroits où le marché immobilier est dit « détendu ».
Comment expliquer cela ?
C’est simple. Un certain nombre de logements sont vides dans certaines villes, et pèsent sur les conditions de relocation.
Pas tellement sur les HLM. Ce sont des sociétés avec une certaine surface financière, qui peuvent se permettre et tolérer une certaine vacance.
Ce sera une charge, certes , mais qu’elle fera peser sur certains quartiers. Elle a de plus, une gestion patrimoniale à long terme, des prêts longs, et l’oreille des pouvoirs publics.
Le bailleur particulier n’a pas la même ressource. La plupart, c’est un appartement, pas deux, et il est difficile de supporter financiérement le poids de plusieurs mois de vacance. Bien sûr, le bailleur particulier peut prendre à sa charge la rénovation, meubler le bien, mais le paramètre le plus important reste le prix. Aussi, on voit évoluer des marchés ou le secteur privé n’est pas loin d’être moitié meilleur marché que les HLM. Les hlm calculent leur coût assez indifféremment des circonstances locales. Ce sont les bailleurs privés qui deviennent du « social de fait« , fragilisé par leur faiblesse économique, ils sont obligés d’avaler les couleuvres de la baisse des prix, et de s’adapter aux situations.
Ce social de fait, n’est pas réservé qu’à la loi de 1948, mais ressurgi dans des situations de détente du marché, au grand désavantage des propriétaires, pour qui la rentabilité baisse fortement (petits loyers, fortes charges d’entretiens et de remise en état).