Le maire de New York prédit une récession économique, voir un effondrement brutal en raison du caractère démentiel de la dette publique.
En réalité, la dette publique ne pose, pour l’instant, aucun problème.
Ce qui pose problème, ce sont les dettes privées.
Aux USA de Michaël Bloomberg, on arrive encore à côter au NYSE des non valeurs comme GM (situation nette négative de 35 milliards de dollars) et ford, mais il faut compter bien sûr aussi, toutes les autres.
Ensuite les particuliers, endettés essentiellement pour leur immobilier, d’abord les subprimes, puis les catégories supérieures, enfin, comme vu à Miami, la totalité de l’immobilier.
Le fond du problème est la privatisation de la création monétaire survenu au début des années 1970 qui a conduit à donner un pouvoir surdimensionné aux banquiers centraux, et banquiers classiques, à prendre le relais de la création publique de monnaie par une création privée par l’intermédiaire de la dette.
Tout a fonctionné pendant plus de 30 ans, jusqu’à ce que le Hic arrive : le surrendettement, ou la liquidation judiciaire d’acteurs de plus en plus nombreux du marché, que ce soit des acteurs importants ou des particuliers.
Le système, pour tenir est tel une bicyclette. Si il n’avance pas, il tombe. Hors, visiblement, partout où il est possible de s’endetter, on a atteint les limites.
Quand à la dette publique, elle est dûe aux cadeaux fiscaux à répétition pour les plus riches depuis le début des années 1980, ainsi qu’aux stabilisateurs automatiques keynésiens, qui ont largement fonctionné dans la période 1990-1995, sans retomber ensuite, vu l’importance des dégâts causés au tissu pme/pmi.
en réalité, l’équation est aussi simple qu’en 1930. Pour éviter cet effondrement, il ne sert à rien de jeter des milliards dans le système bancaire, comme le font fed et bce, mais il convient de jouer le jeu de l’économie réelle. Vous savez, celui qu’il est ringard de jouer. Assister les victimes des crises immobilières, prendre un certain nombres de mesures réelles, que dans le vide de leur cerveau, un certain nombre de responsables n’envisagent même pas.
« Enfin, comme vu à Miami, la totalité de l’immobilier. »
Pour Miami, qui doit-on remercier ?
Les expatriées Français et les relations et Clients de l
en effet, même les plus riches de neuilly sur pacifique s’y sont fait avoir…
se qui est la plus marrant dans toute cette histoire c’est que la mondialisation essaye d’instauré la liberations des marchées et pronne la main invisible d’adam smith (ne pas intevenir l’equilibre se fara tout seul). Et de l’autre coté les banques mondial n’arrete pas d’intervenir pour renflué tout cela. Le probleme c’est qu’il ne renfloue pas l’etat(deficite) comme kenes l’aurait fait mais les marchés financier. Agrvent du même coup encore plus celui ci.
« dette publique due aux cadeaux fiscaux. »
Ce qu’il faut pas entendre!! On est deja le pays qui taxe le plus les riches au monde, selon votre logique on devrait donc avoir une des dettes publiques les plus basses. Il se trouve qu’au contraire, on a l’une des dettes les plus grosses. Mais la logique ne vous fait pas peur on dirait.
Un fait vous a peut-etre echappe, le budget de l’etat est egale a 60% du PIB environ. C’est a dire que l’etat preleve 60% de la totalite de la valeur des biens et services produits en France, sous forme d’impots directs ou indirects.
Cela vous parait sans doute trop faible, en sabrant les « cadeaux fiscaux », on pourrait sans doute monter a 80% et seule l’URSS de staline aurait fait mieux.
Il ne vous viendrait pas a l’esprit que peut-etre, un etat qui depense 65% de la totalite de la richesse produite par un pays, est lui meme le probleme. Et que c’est peut-etre ca l’origine de la dette publique…
@Charles e
Quel mauvaise foi, je veux bien que cela emmerde les rentiers quand on leur dit certaine vérité mais ressortir l’épouvantail soviétique chaque fois que l’on critique les choix sur l’assiette des impôts c’est un peu fort en chocolat.
Vos chiffre sont totalement faux, l’état ne dépense pas 65% des richesses du pays. la part des dépense public s’élève à 54% du PIB mais cela inclus les dépenses de santé ainsi que de nombreuses dépense qui vous coûterez de l’argent même si le secteur en question été privatisé.
L’exemple de la santé est éloquent, notre système de santé est largement supérieur à celui des USA pour une dépense dans la santé inférieure en proportion du PIB. Seulement effectivement ces dépenses sont comptabilisé dans le secteur public et entre donc comme « pression » fiscale. Mais payer le privé ou le public revient au même pour une personne ou une entreprise à la fin ce qui compte c’est combien on dépense pour quel résultat or dans la santé on écrase les anglo-saxon. On peut d’ailleurs en dire autant de l’éducation dans laquelle les USA sont trés mal classé.
Le vrai problème c’est que la france connait une fuite de capitaux important depuis l’ouverture stupide de notre système financier dans les années 80. Depuis cette époque on a littéralement autoriser les plus riches a aller dans les paradis fiscaux ce faisant on fait peser le fonctionnement de l’état (dont les plus riches bénéfice) sur les classe moyenne et les plus pauvre. Alors le discours libérale va dire effectivement il y a fuite de capitaux, mais alors c’est qu’il faut baisser les impôts (oubliant que c’est la dérégulation et l’abandon du contrôle des changes qui est responsable de la fuite). Ce qu’ils oublie c’est que les impots dans certains état sont nul, il est stupide de croire que la France peut maintenir sont état en aillant des impôt nul. Alors arrive des imbéciles comme vous qui réclame le démantèlement de l’état et de toute les solidarité nationale. Un peu comme dans les pays anglosaxon, à ceci près que le systèmes financier mondiale et le dollars leurs donne un avantage tout à fait considérable.
A ce problème il y a deux solution:
-La solution négative qui finira par une guerre civil et des têtes coupés dans le quartier de Neuilly. C’est la destruction complète de l’état tout privé, l’éducation, la santé, l’armé la police etc..
-La solution la plus raisonnable celle qui conssiste à mettre fin à la fête des super-riches en controlant à nouveau les capitaux voir même en nationalisant les banque comme l’on fait aprés guerre le conseil national de la résistance et le général De Gaule.
Et ce n’est pas utopique certains états comme la Malaisie se sont mis à contrôler les changes et les capitaux pour éviter la crise provoqué par le FMI et les capitaux spéculatif à la fin des années 90. Comme l’a dit Josèphe Stiglitz les état d’Asie qui on le mieux résisté sont ceux qui fait l’inverse des solution libérale prôné par le FMI.
charles e :
Moi ce qui me gène dans le modèle fiscale français c
@Charle e
Un exemple des effet pervers du tout privé et l’abaissement des impôts pour les super-riches:
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1297
On peut d’ailleurs se demander si les niches fiscales ne sont pas une rupture pure et simple de l’égalité de traitement entre les citoyens. Mais l’origine de ce phénomène est lié à la libre-circulation des capitaux qui ne pouvait que conduire à ce système injuste ou les plus riches ne payent plus l’impôt tout en bénéficiant des systèmes collectifs.
Les dispositions du bouclier fiscal ne régleront rien vis-à-vis des Français souhaitant totalement échapper aux impôts sur le revenus et ce tout en profitant de la couverture sociale : voir les sommes investies au Maroc par nos futurs retraités aisés.
Le bouclier fiscal concerne moins de 0,5 % de la population Française.
Mais 53 % ont voté pour le Bouclier Fiscal, pour une droite réellement garante de leur intérêts les plus élémentaires : couverture sociale, emploi, contrat de travail, salaire
Ouvre les yeux Yann. Tous les jeunes diplomes partent de France pour eviter le chomage et les stages, la pression fiscale est enorme, les petites entreprises ne peuvent pas recruter, les deficits colossaux, et des taxes toujours des taxes….
Alors le discours sur « on a le meilleur systeme de sante au monde… » vous avez qu a le dire a mes parents qui s occupent de ma grand mere qui a l alzeihmer et que la retraite de paysan permet pas de payer une semaine dans une maison de retraite.
Non, franchment ras le bol, l education c est le denivellement par le bas, on donne un bac+5 a tout le monde, seuls ceux qui ont les relations reussissent. Vu de l etranger la France est en plein naufrage grace a Chirac et aux socialistes.
Je suis peut etre un imbecile mais je vois les choses clairement moi.
@Fred UK
Faudrait peut-être un peu te documenter autrement qu’en lisant la presse des perroquets qui répète les mêmes idioties à longueur de journée.
Au cas ou tu ne l’aurai pas remarqué les pays qui soi disant on résolu le problème du chômage sont les mêmes qui connaissent d’énormes problème de balance commerciale et de sur-endettement des ménages, que je sache ce site en parle suffisamment pour que tu ne sois pas au fait de la situation. Ce n’est pas parce que tout les médias bien pensants disent que l’Amérique c’est toujours « plus mieux » que c’est la vérité. La vérité se recherche patiemment en pesant les arguments et les vendeurs du libéralisme ont bien peu d’arguments et d’exemples cohérents à présenter pour la défense du libéralisme.
La réussite les pays ou l’herbe est toujours plus verte qu’en France sont aujourd’hui en bien mauvais état en réalité, et ce n’est pas en les imitant que la France sortira de ses problèmes.
Etre catastrophiste ce n’est pas forcement voir clairement, l’économie française n’est pas en bonne forme mais ce n’est pas parce qu’elle est « Socialiste » ou « communiste » ou « ringarde ». Elle applique trés exactement les mêmes politiques que celle qui sont en vigueur dans les pays anglosaxon, la seule différence c’est que nous ne sommes pas bénéficiaire du dollars et que nous n’avons pas la city pour ponctionner des revenues sur le travail fourni par d’autre pays. Et que dirait-on si la France avait un déficit commercial à l’anglaise ou à l’américaine . Tu sembles trés mal connaître les pays que tu défends, et je constates qu’en plus tu connais trés mal ton propre pays en disant que l’éducation nationale donne des BAC+5 à n’importe qui. C’est sure que si tu vit en Grande-Bretagne le pays européen ou le nombre d’étudiant est le plus faible des grands état européens pour cause de sélection monétaire tu ne doit pas en croiser souvent des BAC+5. Enfin reste bien installé au pays des service et des déficits commerciaux si tu pense que cela durera éternellement, mais le plus réaliste n’est pas forcement celui qui répète ce qu’il a entendu ailleurs sans trop y réfléchir.
@Charles e
Je pense que vous conviendrez avec moi que les 15 milliards de paquet fiscal ciblés sur une population réduite n’étaient pas la meilleure option (ni économique ni psychologique) mais relèvent ni plus ni moins du populisme envers un certain coeur de cible d’électeurs.
Il fallait investir cet argent en priorité dans la recherche et surtout les entreprises.
On peut toujours faire des cadeaux fiscaux plus tard, mais le retard pris au départ sur les entreprises et l’absence de fonds ensuite risque d’être fatal, surout si la croissance n’est pas au rdv.
@Fred UK:
Je comprends votre malaise (cf votre grand-mère) mais je crois qu’il ne faut pas non plus verser dans le marketing de « Marianne » qui fait de la République bananière son fond de commerce.
Tout n’est pas que relations même si le système républicain et son ascenseur social a des ratées. Par contre, il est évident que le déterminisme intellectuel et social est de plus en plus marqué, hélas. Ce déterminsime n’a rien à voir avec les « relations » ou « le piston ».
Il suffit pour cela de prendre une classe d’enfants de 3 ans. La qualité de l’éducation qu’ils ont reçue, la manière de faire leurs premiers apprentissages (lecture, richesse du vocabulaire et maîtrise du langage, etc…) créent déjà très tôt des distorsions et des inégalités qu’il est difficile de rattraper ensuite.
Plus tard le fait de pouvoir faire des choix pertinents d’orientation parce que certains parents, de par leur exposition professionnelle connaissent les contraintes de l’entreprise et savent qu’il vaut mieux un diplôme reconnu (par forcément bac + 18 ou HEC) qui conduit à un vrai métier, qui permet de gagner sa vie, plutôt que de faire un doctorat de sciences humaines, certes enrichissant mais dont on se demande sur quoi il débouche……
Pour moi, la clé du système actuel, ce n’est pas tant les relations mais l’accès et la maîtrise de l’information, domaines naturellement plus accessibles aux CSP++, d’où la forme de déterminisme dont je parlais tout à l’heure.
Enfin, les relations ont toujours existé, pour les stages, les jobs etc. Moi aussi, j’ai connu les fils de…qui ont décroché sans problème à l’étranger des jobs 3x mieux payés que le mien sans aucune compétence et connaissance linguistique alors que j’avais peiné pour le trouver. C’est écoeurant mais c’est la vie et lorsque l’on n’a pas le piston, il faut s’accrocher (voire s’acharner) et faire preuve de réalisme.
Se lamenter sur son sort ne sert à rien car la société dans laquelle nous vivons avancera sans vous d’une manière ou d’une autre.
Alors autant se retrousser les manches le plus vite possible et redescendre sur terre. Cela minimise les risques de frustration plus tard.
Dans notre société actuelle, le maître mot est « adaptation aux évolutions ». Notre chère France de propriétaires, idéal collectif, ne va déjà pas améliorer la flexibilité physique et encore moins la flexibilité intellectuelle et psychologique nécessaire pour rebondir en cas de coup dur.
Bien à vous.