La réaction d’un internaute sur le chauffage électrique, me permet de préciser certains points.
« Pourquoi est-il aberrant de se chauffer au chauffage electrique ? Ce type de chauffage : – est peu couteux a l’achat – necessite peu d’entretien – est peu dangereux – et surtout, contribue tres peu a la production de CO2 (car 80% de la production d’electricite francaise est d’origine nucleaire) Quelles sont les autres alternatives ? Gaz, fioul, pompe a chaleur ? Chacune a ses inconvenients (gros emetteur de CO2, dangereux, couteux a l’achat, couteux a l’entretien)… »
Le chauffage électrique est très couteux. Seule l’installation d’un matériel bas de gamme (surnommée grille pain…) est économique à l’achat. Plus l’investissement est coûteux, meilleur est le rendement. Un chauffage électrique à accumulation n’est pas donné. Et une pac, qui est un chauffage électrique, est plus coûteuse à l’achat, mais aussi bien moins gourmande (économie de l’ordre de 70 %).
Quand au solaire thermique, il est efficace, et n’ émet rien du tout.
Des marques d’ailleurs marient pac + solaire thermique.
Le nucléaire, quand à lui est une affaire de propagande.
Les centrales nucléaires ne pratiquent pas la cogénération, aussi, le rendement d’une centrale nucléaire est elle très basse, encore plus basse avec les pertes de transport.
La production d’uranium et la construction de centrales sont très énergivore.
De plus, les réserves d’uranium, pour cause de pic de l’uranium (vieux de 20 ans), sont très basses, voire vide bientôt.
Etre chauffé à l’électricité, c’est effectivement peu investir, mais dépenser beaucoup. Le chauffage électrique est le plus coûteux dans le temps. C’est pour cela que souvent, c’est une affaire de résidence secondaire (pas chauffée), de location (c’est la locataire qui paie) et d’habitation individuelle (articulant bois et chauffage électrique).
Enfin, les pics de consommation chauffage, impliquent aussi des pics de production électrique, électricité fournie par le fossile, charbon, fioul ou gaz. En aucun cas le nucléaire, qui souffre d’une trop grande inertie.
On le voit donc, le « nucléaire-chauffage-électrique » est plus de l’ordre de l’aberration qu’autre chose.