USA : le prix du neuf recule de 20 à 30 %

Images_2Des promoteurs font des rabais, ou des ventes aux enchères et aboutissent à des prix en baisse de 20 à 30 %.
« il vaut mieux vendre à perte que de porter un bien qui va se dévaloriser », seul l’ancien échappe au mouvement, et se retrouve, en effet de ciseau, plus cher que le neuf.
La phase I, dite des « subprime » ou crise de désolvabilisation des emprunteurs modestes, est loin d’être terminée et prend de l’ampleur avec le passage à taux variable des emprunts.
La phase II commence donc, celle de la baisse générale des prix de l’immobilier, qui va massacrer promoteurs et spéculateurs. Leur seule voie est de vendre à tout prix, pour essayer de durer. Cette crise, va elle, désolvabiliser les acquéreurs « prime ».

Dans le même temps, Standard et Poor’s annoncent 150 milliards de défauts de paiement sur l’immobilier, et un point culminant de la crise en 2009.
La raison pour laquelle, la reserve federale a baissé ses taux directeurs, est que dans un contexte si dégradé, l’inflation qui rogne les dettes, mais augmente ou sauvegarde les prix des actifs, n’est pas un danger.
Même au prix d’une chute du dollar, qui ne pénaliserait que des acquéreurs étrangers de monnaie, ou des titres de dettes. Pas de quoi fouetter un chat.

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