La construction vit une période étonnante. Quelques dépôts de bilan, peu de choses en réalité, mais suffisamment pour finir de déstabiliser un marché encore en pleine expansion.
Il faut dire que 10 ans de prospérité, c’est beaucoup.
Assez pour avoir fait oublier toute prudence.
les carnets de commandes des concurrents s’en trouvent encore gonflés.
Cet afflux est il tenable ? Oui, dans une certaine mesure. Car en dix ans certains métiers ont beaucoup changés. Les plombiers, par exemple, fabriquaient un certain nombre de pièces. Ils sont devenus
des monteurs et des assembleurs purs. Et encore, ils n’arrivent pas, dans ce contexte, à satisfaire la demande.
La partie administrative est encore plus délaissée. Réunions de chantiers non suivis, demandes de devis purement ignorées.
En réalité, les professionnels notamment en matière énergétique se montrent extrêmement volontaires.
C’est pour une bonne raison. C’est pour éviter le revenez-y. On voit clairement l’ampleur du chantier pour la partie énergétique, il est colossale, même en cas de retournement marqué. Et obligatoire.
En ce qui concerne le client, le consommateur, la vigilance est de mise. Car à l’époque actuelle, les bons ont du travail, les moins bons aussi, les pas bons pareils, et les franchement mauvais comme les autres…
La donne énergétique entraine une obsolescence rapide des habitations. La règle, une réhabilitation lourde tout les 25 ans est plus que jamais d’actualité.