Pendant la grande dépression, 60 % des ménages endettés US avait été conduit à la faillite.
Aujourd’hui, la taille du massacre va atteindre 57 %.
C’est le pourcentage de personnes incapables de payer la flambée de leurs annuités.
Mais, pas de jalousies à avoir, le massacre atteindra les mêmes proportions dans les pays concernés par le taux variable, que ce soit Espagne ou Royaume-Uni.
Cela, d’autant plus rapidement, qu’ effectivement, un certain nombre de marchés sont liés.
250 000 logements ont été acheté par des britanniques sur la Costa del Sol, et que de nombreux européens ont investis à Miami, entre autre.
Toutes les bulles sont donc biens liées entre elles.
Il faut voir la conséquence directe de cet état de fait. L’évolution ne pourra se faire à la Japonaise. C’était une bulle nationale et isolée, ne concernant pas l’étranger. Le contexte actuel, lui sera de réalisations d’actifs, nécessairement bradés, et si, par endroits, le marché faisait mine de résister, l’ouverture à tous les vents apportera aussi le vent le plus mauvais. L’ouverture n’a pas que des vertus.
Mais n’oublions pas la question importante :
« By jove, quando se come acqui ? »
j’aime l’humour, le sérieux et les articles de Patrick Reymond. il a un blog perso?
c’est n’importe quoi ce post:
57% n’arrivent pas à reconvertir leur prêt de façon à éviter une hausse des mensualités, on ne parle pas de 57% de faillite.
le « sérieux » ?
pedro a raison. Il n’y a aucune raison de s’arreter à 57 %. ça sera certainement plus. Quand aux 57 %, pour qu’ils evitent la faillite, il y faudrait un miracle.
non, je n’ai pas de blog perso. Mais j’y pense…
C’est 57% de ceux qui ont pris un prêt à taux variable il me semble?
c’est ce qui est dit. Mais il ne faut pas se leurrer. les 57 % avaient intégrés une renegociation. S’ils ne peuvent la faire, leur situation sera trés problèmatique.