La France comptera à la fin 2008 200.000 voitures flexfuel, fonctionnant à la fois à l’essence et au bioéthanol, a affirmé mardi à Lisbonne le champion automobile Alain Prost, qui préside un groupe de travail mis en place par le gouvernement français sur le développement de ce carburant.
Après avoir annoncé que le prix à la pompe du biocarburant E85 pourrait se situer autour de 0,80 euro le litre, le ministre de l’Economie Thierry Breton avait pour sa part déclaré en octobre dernier que la moitié des véhicules essence fabriqués « avant 2009 » pourront fonctionner grâce au flexfuel.
« Fin 2007 il y aura entre 20.000 et 40.000 voitures équipées et 500 stations-service » proposant du bioéthanol E85 (85% d’éthanol d’origine agricole et 15% d’essence) et ces chiffres « passeront fin 2008 à 200.000 et 1.800 » respectivement, a indiqué mardi Alain Prost.
Selon lui, les constructeurs comme Renault et PSA seraient « très intéressés » par son développement tandis que le monde agricole serait prêt à relever le défi. Et augmenter ainsi leurs bénéfices via une croissance de la demande disent néanmoins certains … Le développement des biocarburants en France constitue une « formidable opportunité » pour les agriculteurs, avait ainsi affirmé en octobre Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, lors d’une conférence de presse.
A la même date, le ministre de l’économie Thiery Breton avait affirmé que les constructeurs français
cela a le mérite d’être clair :
Analyste chargé des matières premières de la société de gestion Schroders, à Londres, Rodolphe Roche croit, lui aussi, que l’effet de ciseau ne jouera pas contre l’éthanol. Certes, le bilan de celui-ci ne peut supporter la comparaison avec le pétrole, mais « il faut voir plus loin que les prix, dit-il. Toutes tendances politiques confondues, les Américains veulent reconquérir une indépendance énergétique. Ensuite, l’éthanol est une superbe façon de subventionner leur agriculture au moment où les négociations à l’Organisation mondiale du commerce risquent de les obliger à baisser les aides à leurs agriculteurs. Le biocarburant leur permet, enfin, de se faire passer pour des écologistes, alors qu’ils n’ont pas signé le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
IL FAUT VRAIMENT ETRE UNE BOURRIQUE POUR CROIRE EN L’ETHANOL.
@ « anonyme »:
ça dépend si la bourrique est française ou brésilienne par exemple:
– L’éthanol à partir de la canne à sucre est vraiment une alternative au pétrole (si la forêt amazonienne n’en fait pas les frais bien sûr …).
– L’éthanol à partir de la betterave, … ben, c’est possible d’en faire, oui, … sauf qu’on ne récupère que 1.3 fois l’énergie qu’il a fallu dépenser pour produire cet éthanol …
et encore Vincent, les Brésiliens vont avoir du mal à mettre du sucre dans le yaourt au prix ou il va couter
cf.
Sucre nouvel or blanc : manger ou conduire ?
L’anonyme te repondra se nourrir ou conduire faudra bientot choisir !
les vrais chiffres :
Bioéthanol