Evènement plus que symbolique, qui risque d’avoir des répercussions sur les marchés financiers et de faire des émules …
Le Koweït a indexé dimanche sa monnaie, le dinar, sur un panier de devises, plus de quatre ans après l’avoir lié au dollar américain, a annoncé la banque centrale.
Allors que l’Iran a plusiseurs fois affirmé sa préférence pour l’euro, que les Emirats semblent vouloir faire des infidélités au dollar, le lancement d’une monnaie unique pour les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG)
Sachant que :
* le $ ne vaut quelque chose que parce que c’est LA monnaie d’échange, puis qu’il y en beaucoup trop pour un pays endetté ;
* que les Chinois détiennent une masse faramineuse de pognon, surtout en bons du trésor US et en or ;
* qu’ils se sont mis à boursicoter comme des malades en interne (ce qui leur ressemble beaucoup plus que le communisme !) et qu’en cas de krach ils auront certainement à vendre massivement des bons du trésor US ;
* que la présence d’une (ou plusieurs) monnaie d’échange reconnue permettra de laisser couler le $ ;
* que la guerre du golfe a été déclarée dès que Saddam a eu décidé de vendre son pétrole en
LA RUSSIE s’inquiete egalement par rapport au rouble
j’en reparle ce soir
Oman pourrait renoncer à sa participation à la monnaie unique du CCG
KOWEIT, 23 mai 2007 (AFP)
Le sultanat d’Oman a affirmé mercredi qu’il pourrait renoncer à participer à la monnaie commune du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), prévue pour 2010, après avoir fait déjà savoir qu’il ne serait pas capable de respecter ce calendrier.
« La décision actuelle du gouvernement, c’est de ne pas participer » à la monnaie unique, a déclaré le gouverneur de la Banque centrale d’Oman, Hmoud Al-Zidjali, lors d’une conférence à Koweït, à laquelle participent les gouverneurs des banques centrales de six pays du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar).
« Pour le moment, notre décision est de n’y point participer, parce que nous ne voulons pas que notre politique financière et monétaire soit tributaire des exigences de l’unité monétaire du CCG », a répondu M. Zidjali à qui on demandait si le sultanat comptait se joindre, plus tard, à la monnaie unique du CCG.
« Si la monnaie unique se réalise, peut-être nous y participerons », a toutefois ajouté M. Zidjali.
L’an dernier, Oman avait jeté un froid en faisant savoir qu’il ne serait pas capable de respecter le calendrier prévu.
Pour sa part, le gouverneur de la Banque centrale d’Arabie saoudite, Hamad al-Sayari, a admis durant la conférence que le temps pour le lancement de la monnaie unique était court.
« C’est vrai que le temps est désormais limité et il faudrait des efforts exceptionnels pour le réaliser » en 2010, a déclaré M. Sayari.
Il a toutefois souligné que toute modification du calendrier nécessitait son « approbation par le sommet » du CCG.
La Banque centrale saoudienne avait affirmé dimanche qu’elle n’avait pas l’intention de changer la valeur de la monnaie saoudienne, le riyal, dont la parité avec le dollar est fixe (1 SR = 0,266 USD).
Une monnaie commune n’est opportune que lorsqu’il y a une politique économique commune. Pour preuve, il suffit de voir Sarkozy critiquer la BCE alors que d’autres pays européens refusent toute remise en cause de la politique monétaire actuelle, qui semble les arranger.
Concernant la péninsule arabique, nous sommes loin d’avoir une politique économique commune. Les caractéristiques économiques de chacun de ces pays empêchent la définition d’une vraie politique économique commune. Le risque est de créer , comme dans l’UE, des mécontents comme la France actuellement.
La création d’une monnaie unique est aussi discutée au Maghreb dans le cadre de l’UMA (Union du Maghreb Arabe) mais là encore les différences de structures économiques entre les pays membres sont trop importantes (Maroc et Tunisie basés sur le tourisme, Algérie basée sur les hydrocarbures). Une politique monétaire commune risque de défavoriser tel ou tel autre membre. Dans ces conditions, je pense qu’il est plus saint de conserver le statu quo.