L’UE baisse sa prévision de croissance pour la France

Theatre_coue_pmVoilà une nouvelle que vous aurez peut-être du mal à « retrouver » dans les discours de Sarkozy, Fillon et Lagarde. A noter au passage cette mode pour le moins « surprenante » de faire des discours quant au finish les faits seraient peut-être plus efficaces.

La Commission européenne a fortement abaissé mardi sa prévision de croissance 2007 pour la France. Elle se montre ainsi plus pessimiste que le gouvernement français qui continue à espérer un taux supérieur à 2%. Méthode Coué quand tu nous tiens.

Après l’OCDE, la Commission européenne a nettement revu à la baisse mardi ses prévisions de croissance pour la France, alors qu’elle reste assez optimiste pour la zone euro, malgré l’impact de la crise financière qui a secoué les marchés cet été.

La Commission a légèrement abaissé son estimation de croissance pour les treize pays de la zone euro à 2,5% en 2007, contre 2,6% dans sa précédente prévision de mai. Mais elle a revu en baisse de manière drastiquesa prévision de croissance pour la France, deuxième économie de la zone euro, à 1,9%, contre 2,4% en mai.

Pour rappel, l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) vient de ramener son pronostic pour la France de 2,2% à 1,8%.

La France est celui des sept plus grands pays de l’Union européenne dont la prévision de croissance est la plus fortement abaissée par la Commission. Cette révision s’explique largement par le rythme de croissance plus faible que prévu en France au deuxième trimestre (+0,3%), a expliqué Joaquin Almunia, commissaire européen en charge des Affaire économiques et monétaires, lors d’un point presse. Pour le reste de l’année, la Commission « a prévu une certain rattrapage » de la France, ajoute-t-il. Mais la crise des marchés devrait « décourager les projets d’investissement des entreprises » dans l’Hexagone, même si la « demande devrait rester élevée », indique la Commission.

Cette nette correction de Bruxelles est « une mauvaise nouvelle de plus » (dixit AFP !!) pour le gouvernement français, qui affiche un optimisme imperturbable en maintenant un objectif de croissance compris dans une fourchette de 2 à 2,5% en 2007, malgré une croissance plus faible que prévu (+0,3%) au deuxième trimestre.

Paris compte sur un maintien de l’activité à un niveau soutenu pour compenser les baisses de recettes dues aux réductions d’impôt promises, sur fond de manoeuvre budgétaire très réduite, en raison notamment de ses engagements européens de réduction du déficit public.

En ce qui concerne ce dossier, le commissaire Almunia « attend de voir » les intentions que le gouvernement français doit lui communiquer avant la réunion des ministres des Finances de la zone euro vendredi à Porto (Portugal), comme Nicolas Sarkozy s’y était engagé en venant lui même à leur précédente réunion en juillet à Bruxelles.

Sources : AFP, afx, rq

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(2 commentaires)

  1. A hurler de rire , il y a du y avoir des petits coups de fil, pathétique même diraient certains
    Les cotes deSarkozy et Fillon en hausse, selon Ipsos
    Reuters 12.09.07 | 18h23
    ARIS (Reuters) – Les cotes de confiance de Nicolas Sarkozy et de François Fillon gagnent respectivement trois et quatre points en un mois, selon un sondage Ipsos pour Le Point.
    D’après cette enquête réalisée les 7 et 8 septembre, 64% des 937 personnes interrogées ont un jugement favorable de l’action du président de la République, contre 61% en août. La proportion de mécontents est stable, à 30%. Six pour cent des sondés ne se prononcent pas.
    Le Premier ministre recueille 53% d’opinions favorables, soit quatre points de plus que le mois dernier (49%) et 34% des personnes interrogées se disent mécontentes de l’action de François Fillon, une hausse d’un point par rapport au mois dernier. La proportion d’indécis est de 13%, contre 18% en août.
    Ce sondage contredit une enquête Ifop pour Paris Match publiée mardi dans laquelle Nicolas Sarkozy et François Fillon perdent respectivement cinq et neuf points, à 62% et 53% d’opinions positives.
    Au chapitre des personnalités politiques préférées des Français, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, arrive en tête du sondage Ipsos/Le Point, avec 69% d’opinions favorables (+2 points).
    Viennent ensuite le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, (60%, -2 points), et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, (60%, en baisse de trois points).

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