Nous profitons de quelques moments de pause pour écrire un petit article sur l’actualité des marchés aujourd’hui; en effet, on peut considérer que nous entrons véritablement dans le dernier trimestre boursier 2007 maintenant, puisque les premières « vraies » statistiques US commencent à arriver (celles qui « voient » le mois d’aout!).
Et donc, ca n’est pas très brillant: on attendait l’indicateur de confiance du consommateur vers 105, il ressort vers 99. Mais j’ai un peu l’impression que cela compte un peu pour du beurre aujourd’hui car ce qui faisait vraiment angoisser les opérateurs, c’était la statistique de revente de logements anciens selon la NAR: et encore une fois, nous observons encore la dissonance entre les différentes sources d’information puisque c’est conforme aux attentes ici, en déclin là mais finalement on décide que c’est en forte baisse. En tout état de cause, le dollar continue à se déprécier face à l’euro et de son coté, l’or consolide vers $730 … Bizarrement, la statistique immobilière (surement « beaucoup moins pire que prévue ») fait remonter le cours EUR-JPY; rendez-vous ce soir pour une tentative d’explication à ce phénomène mystérieux …
Coté parisien, le secteur de la construction dérouille (tout comme le secteur électrique, très lié au précédent) et Wall Street reste pour l’instant sans direction vu le contexte. Il est intéressant de noter que, graphiquement, le CAC40 dessine une bougie rouge qui s’appuie sur sa MM50 (sur laquelle il semble rebondir à la faveur des mauvaises publications US!). La situation de l’Euro-Stoxx 50 est plus palpitante car l’indice est sorti dès ce matin de son biseau ascendant; les moyennes mobiles correspondantes à 20 et 50 jours se télescoperont vraissemblablement demain …
sinon il semblerait que l’economie allemande soit en train de ralentir
serait-ce l’effet euro, qui commence vraiment a etre trop fort??
L’économie allemande est fortement exportatrice; elle dépend donc très fort de la consommation à l’extérieur de la zone Euro. A cause de la crise de liquidité qui a commencé en aout 2007 et dans une moindre mesure du taux EUR-USD (qui est surtout la consequence de la FED et pas tant que ca de la BCE), la demande est sur la pente descendante et donc l’allemagne devra se recentrer sur la zone euro, là ou l’effet de change s’annule mais bien sur la croissance est bien plus faible.
En gros, il faudrait un differentiel de croissance eco exactement compensé par l’effet de change eur-usd pour stabiliser l’atterrissage en douceur de nos économies européennes …