Je vous avais signalé une interview qui nous a tous laissés dubitatifs : Les « dissidents » haussiers : Century 21 ne « pense pas » que les prix baisseront (3/3). Les prix resteraient stables au pays basque, à Saint-Jean-de-Luz, d’après cet agent de Century 21. Pas si sûr… Hier, Pascale m’a envoyé un article qu’elle a trouvé dans Sud-Ouest. En cherchant l’article en question sur leur site, je suis tombée sur une description du marché immobilier de la voisine Hendaye.
Sur la Côte basque, cet arrêt de la flambée est ressenti comme une douche froide : «C’est stressant pour nous. Les acquéreurs se font plus rares, le téléphone sonne moins, constate un agent de Biarritz. On avait jusqu’ici tendance à ne pas rappeler les nombreux acquéreurs. Aujourd’hui, on relance.» Source : Sud-Ouest, La flambée des prix s’essoufle
« Hendaye est un micromarché en zone frontalière. Sur le reste de la région Landes, Béarn, Pays basque, la situation est la même que celle du territoire national, c’est la stagnation ! »
Bon, alors, qui dit vrai ? Ils n’ont pas l’air d’accord ces agents immoiliers. Interviewés la même semaine dans la même région.
« De l’avis général, les négociations sont devenues âpres, limite statiques. « Chacun campe sur ses positions. Les acheteurs ne veulent pas se faire pigeonner d’ailleurs, ils n’ont plus les moyens , tandis que les vendeurs restent sur l’idée d’un marché à la hausse. »Les ménages sont en fait à bout de souffle, les salaires sont déconnectés du prix de la pierre. »
Ne manquez pas la conclusion en rouge à la fin : « Le climat est bizarre, on sent chez les gens la peur de s’engager ».
Les « dissidents » haussiers : Century 21 ne « pense pas » que les prix baisseront (3/3)
les contradictions au sein d’une même chaîne de franchisés ou dans la même ville vont être nombreuses mais cette période ne va pas durer plus de quelques mois.
et les proprios vendeurs sont divisés en deux catégories :ceux qui savent que la tempête s’est levée et ceux qui s’entêtent dans le prix surévalué
Et j’en profite pour redonner ici son lien :
Tout un dossier dans le Sud – Ouest
http://www.sudouest.com/240907/economie.asp?Article=220907a25233.xml
Et j’en profite pour redonner ici son lien :
Tout un dossier dans le Sud – Ouest
http://www.sudouest.com/240907/economie.asp?Article=220907a25233.xml
je lis depuis plusieurs mois vos articles forts éloquents sur l’immobilier. Dans mon métier le feed back du marché, ce sont les clients qui me le donne : les comparaisons d’un confrère à l’autre, les prix réels ou les ristournes octroyées, mais aussi leurs inquiétudes.
Le pays basque est la survivance du monde rural et de ses traditions. Il séduit, il fascine, il rassure.
S’agissant du marché ancien, il n’y a pas de nécessité financière à vendre. Les locations saisonnières y pourvoient. En revanche, lorsque un bien se retrouve à la vente il y a fort à parier que la maison nécessitera une complète rénovation voir mise en conformité.
S’agissant du neuf certains promoteurs toulousains ou bordelais souhaitant conquérir le pays basque, pratiquent des prix absolument aberrant avec une méconnaissance de notre marché basque.
Oui Hendaye est un micromarché essentiellement espagnol ce qui n’est pas rassurant avec ce qui ce passe actuellement chez les promoteurs espagnols. Beaucoup de biens achetés par des espagnols risquent de se retrouver à la vente. et vont de fait avoir une incidence sur le marché local. A bayonne, biarritz, le marché est statique les ventes se font rares les prix étant surrélevés compte tenu du pouvoir d’achat des locaux et des restrictions à l’octroi de prêt bancaire. Le foncier lui en revanche est toujours aussi cher, Les coûts de construction sont les mêmes. Le pour tous vous mettre d’accord, demandez plutôt au notaire le prix de vente actés des biens anciens et comparez le avec le prix affiché en agence ! là vous serez tous d’accord. marché attentiste tout comme ses acquéreurs !
Merci, Mariesj. Le terrain, rien ne le remplace.
En effet, le turn over n’est pas le même dans votre région qu’en IDF.
Je pense que vous avez raison de souligner que le marché est attentiste, c’est ce qui ressort de tous les témoignages, réels ou des articles de presse, et cela partout en France. Même à Paris où aux dernières nouvelles les prix baissent.
« S’agissant du neuf certains promoteurs toulousains ou bordelais souhaitant conquérir le pays basque, pratiquent des prix absolument aberrant avec une méconnaissance de notre marché basque. »
Ce n’est pas un cas isolé. C’est pareil dans certains coins du Languedoc-Roussillon, du coté de Perpignan, en Alsace…
Marie,
Tu écris que les prix baissent à Paris. S’agit-il d’une baisse en valeur absolue ou d’une baisse de la hausse? (= ralentissement de la hausse), auquel cas cela continue à augmenter.
Si baisse, de quels types de logements entends-tu parler et dans quels quartiers? S’agit-il bien de vente et non de location?
Bien à toi,
Cateri, bonjour 🙂
Oui, aux dernières nouvelles, les premières baisses ont été enregistrées par les pros.
Je te renvoie sur mon article sur Paris (va dans la rubrique Paris, et tu as un article sur les prix stagnent à Paris).
Les prix stagnent à Paris DANS l’ENSEMBLE, il y a donc une partie des biens qui montent encore tandis que d’autres ont déjà du baisser pour être vendus. Stagnation = une moyenne, des prix stables, en hausse et en baisse.
Une agent immo du 12ème me l’a confirmé, et il parle de baisses ponctuelles dans son arrondissement et du sud-ouest parisien.
Voilà, je pense t’avoir répondu. 😉
Sur Hendaye les prix sont toujours au plus haut.
Les espagnols joue aux spéculateurs, certains sont à demander entre 6000