Encore une nouvelle qui risque de faire froid dans le dos des salariés de France Telecom et Deutsche Telekom.
Le fonds d’investissement américain Capital Income Builder détient désormais 3,81% du capital de l’opérateur historique belge Belgacom. L’opération lui permet de devenir le deuxième actionnaire derrière l’Etat belge.
L’information est relayée par les quotidiens belges L’Echo et La Libre belgique de samedi.
Pour rappel, le fonds américain Carlyle possède 5% du capital de France Telecom, ce qui en fait le deuxième actionnaire derrière l’Etat français.
Selon le quotidien économique L’Echo, citant le gestionnaire de la bourse Euronext, cette participation représente 12.889.800 titres, soit 382,31 millions d’euros au cours de clôture de vendredi (29,66 euros par action).
Toujours selon le journal, le fonds détenait déjà, d’après son dernier rapport annuel cloturé le 31 octobre 2007, 7,12 millions de titres de Belgacom, ce qui ne nécessitait alors pas la publication d’une « déclaration de transparence », obligatoire à partir de 3% de participation.
En juin 2007, des syndicats de France Telecom avaient dénoncé la « poursuite de la vente des bijoux de famille » après l’annonce surprise par Bercy de la cession de 5 à 7% du capital par l’Etat. Certains s’inquiétaient alors de risque d' »OPA non maitrisée » voire d’une « montée des fonds de pension ».
Alors que le plus important conglomérat privé russe, Alfa Group a laissé sous entendre il y a quelques mois qu’il souhaiterait acquérir 20 % du capital du britannique Vodafone, un éventuel intérêt de sa part pour France Télécom et Deutsche Telekom reste toujours possible. Pour les sceptiques, n