Quatrième jour d’intervention sur la crise des crédits. (ah oui, à l’origine, il y avait un crédit immobilier). Et de l’ouverture des crédits illimités.
Mais je vois que je n’ai pas été assez clair. Pour certains, crédits accordés, crédits remboursés = opération nulle.
C’est ignorer une donnée fondamentale bancaire, et comptable. La partie double ( cela remonte au 16° siécle).
Ces mises à dispositions n’ont pas été simplement prêtées puis rendues, elles ont servies au rétablissement du crédit, c’est à dire la création de lignes de crédit.
On a donc bien crée de la monnaie, in fine.
De plus, la création monétaire s’est poursuivie. D’abord dans des opérations assez massives de débouclage de carry-trade Yen :
» les analystes notant que la BOJ draine une partie des fonds injectés ces derniers jours ». Toute opération de change est l’occasion de création monétaire. (Une banque ne change pas l’argent qu’elle a, elle crée des unités supplémentaires). Donc, même les opérations de retraits annoncées par la BOJ n’augure pas une réduction équivalente de la masse monétaire.
Rappelons nous que l’origine de cette crise de crédit crunch est à l’origine une pléthore de liquidités…
Mais l’essentiel n’est pas dit. La crise des subprime concernant 2000 milliards de $ et un multiple bien plus élevé encore sur les marchés dérivés (500 000 milliards), n’est pas réglé. En effet, la dispersion des risques opérés fait que désormais on est incapable de donner une valeur à, je voudrais dire certains titres, mais je préfères dire « quoique ce soit ».
Les avances deétrangers se nantissent de valeur sûrs (raison pour laquelle 95 % de la dette publique nipponne est détenue par la BOJ), là on a accepté les valeurs pourries qui ont posé le problème : les créances hypothécaires.
Pour maintenir global alpha, Goldmann sachs injecte 2 milliards de $, et invite les copains, pour 1 milliard.
Création monétaire là aussi, c’est à quoi sert les interventions de banques centrales.
Quand au Barron’s, il est sans appel : le « meltdowm » (krach total du marché) pointe le nez.
En attendant les pertes (25 % de la valeur des subprimes loans est menacé de tomber à zéro : 250 milliards de $) ne manqueront pas de trouer le capital bancaire (au total 850 milliards de $).
Morale du Baron’s : les étrangers (européens et asiatiques) sont foncièrement une bande d’imbéciles quand cela concerne les USA, Wall Street pouvait titriser (CDO’s) et vendre à des investisseurs européens et asiatiques avides de rendements élevés.
Comme on peut le deviner, M et Mme Dupont, Durand, etc, les AI, ainsi que les notaires locaux, risquent de faire pâle, même très pâle figure dans le Maelström.
Mais comme la transparence, l’honnêteté et la probité sans tâche régne dans le monde bancaire, il est encore difficile de donner le contour approximatif de la crise.
petite erreur de ma part que je rectifie : goldmann sachs a puisé dans ses fonds propres. C’est exceptionnel et doit etre souligné.www.lefigaro.fr/marches/20070814.FIG000000043_ce_qui_doit_changer_apres_la_crise_financiere.html