Les chiffres de la croissance du PIB au cours du second trimestre sont tombés, et ils ne sont pas bons : seulement 0,3% au lieu des 0,6% escomptés avant les élections. Si ce n’est pas encore la bérézina, l’accumulation de mauvais chiffres doit commencer à donner le tournis à tous nos ministres, qui viennent de signer des contrats d’objectifs, comme n’importe quel salarié soit dit en passant…
Le problème, c’est que même le secteur du luxe commence à être touché. Or, c’est un marché largement international depuis des lustres : le problème ne serait donc pas franco-français mais mondial. Que va donc pouvoir faire le gouvernement Sarkosy Fillon si la (mauvaise) conjoncture s’en mêle ?
Le fabriquant cannois de bateaux de luxe Rodriguez vient d’annoncer son chiffre d’affaires pour les 9 premiers mois de son exercice (décalé). Il est en légère baisse (-2,9%) à 318 millions d’euros.
Les ventes de bateaux neufs qui représentant 65% de l’activité plongent de 8% ; celles des bateaux d’occasion sont stables à 77 millions d’euros. En revanche, les Services et produits associés ont connu une spectaculaire progression à 2 chiffres à + 35%. Le service, il n’y a que ça qui rapporte, c’est bien connu !
Heureusement pour Rodriguez, le carnet de commande est en hausse de +2% au 10 août, à 590 millions d’euros. Les (très) grosses fortunes mondiales vont pouvoir continuer à voguer sur des bateaux français.
Aujourd’hui à 11h30, l’action Rodriguez group (FR0000062994 – ROD) cotait 37,96 euros sur NYSE Euronext, en baisse de -0,63%.
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