Il faut le dire, les hommes politiques occidentaux pratiquent avec une légèreté de cervelle étonnante la politique du pire.
Piégés dans une crise immobilière, financière et économique, ils veulent aussi se la faire totale en rajoutant une crise énergétique et politique.
On peut s’attendre, en effet, à un renchérissement fort de l’énergie, vu les avanies qu’ont subi Russie, Vénézuela, Iran.
Le rapport avec l’immobilier diront certains ? Quelle sera la valeur d’un pavillon de banlieue avec un baril à 120 $, à 150 $, à 170 $, à 200 $ ?
Qu’est ce qui amène à cette situation de crise aigue ?
Plusieurs faits disjoints.
D’abord l’agressivité d’ Exxonmobil vis-à-vis du Vénézuela, le blocage, par des tribunaux complaisants d’avoirs de la société PDVSA,
ensuite l’indépendance du kosovo et sa reconnaissance au mépris de tout droit international qui exaspèrent et la Serbie et son protecteur russe, en même temps qu’un certain nombre de pays au monde, ainsi que de l’union européenne,
enfin, le dossier nucléaire iranien, suffisamment exposé pour n’avoir pas à le rappeler.
La réponse des intéressés peut être très habile, très sournoise et complètement perdue dans un bruit de fond.
Ce serait celui d’une réduction de la production OPEP, à partir de mars. Caracas a déjà réduit sa production, Moscou et Téhéran, envisagent d’en faire autant. Pas beaucoup, mais 200 000 barils là, 200 000 ici, et 200 000 ailleurs, c’est beaucoup trop pour le marché actuel, sans compter les réductions des autres pays.
Les frais de transports des banlieusards nord américains sont passés de 45 à 400 milliards de $ en 10 ans, l’accroissement des prix porterait le coup final aux banlieues hypertrophiées