Puisqu’il faut le redire, sans banque, il n’y a plus de marché immobilier, sauf à un niveau ridicule 15 ou 20 % de ce que nous connaissons, et encore !
Bismarck disait que l’argent est le nerf de la guerre. C’est aussi le nerf de l’immobilier.
Certains sont tellement imbibés du monde où ils vivent, qu’ils ont du mal à en imaginer un différent, avec une charpente et une ossature sans commune mesure à ce que nous connaissons.
La descente aux enfers des banques continue. Par la crise des monolines cette fois.
Le collapsus du marché des obligations municipales US, est bel et bien une nouvelle immobilière.
Les autorités locales investissent fortement dans les infrastructures.
Et la nouvelle de la scission des assureurs monolines, coupant en deux leurs activités, d’un côté les bons municipaux, et d’un autre côté, « le reste », rend inéluctables leur faillite, le rapatriement des pertes immobilières dans leur bilan, et annonce des Northern Rock par centaines.
Crédit Suisse, par exemple avait solidement assuré ses émissions.
On voit ce que vaut une telle assurance, rien.
3 milliards d’actifs effacés (0.4 en unité-Kerviel) d’un coup de baguette magique.
Des traders, euh, pardon des conspirateurs troskistes incriminés, et un CEO qui ne savait rien, le gout de redite est fort.
Et pour tout bien mâcher et expliquer à certains, ce mauvais état des banques est à rapprocher des prêts qu’ils n’accordent plus et dont on entend de plus en plus parler autour de soi, de la mauvaise tenue du marché de la construction depuis la mi-janvier, voir, de son écroulement, EN FRANCE.