Le dollar s’est replié contre les principales devises après la mauvaise surprise de l’immobilier américain. Les cambistes, qui ne s’attendaient pas à un aussi mauvais résultat des ventes de logements neufs, ont été pris à contre-pied.
Au moment de la clôture vendredi 24 mars, aux environs de 17H00 GMT, l’euro cotait 1,2032 dollar contre 1,1966 dollar jeudi vers 22H00 GMT. La veille, jeudi 23 mars au soir, le dollar avait déjà cédé du terrain face au yen, à 117,47 yens, contre 117,88 yens.
Le dollar, avait profité jeudi de la progression de 5,3% des reventes de logements aux Etats-Unis en février, qui avait favorablement surpris un marché s’attendant au contraire à une baisse.
Encouragés par ce chiffre, les opérateurs ont racheté du billet vert jusqu’à la publication vendredi à 15H00 GMT des chiffres de ventes de logements neufs, qu’ils espéraient voir suivre la tendance de la veille.
Or, le marché du neuf a reculé de 10,5% entre janvier et février en rythme annuel, à 1,080 million d’unités contre des attentes de 1,210 million. Du coup, les cambistes ont brutalement corrigé leur mouvement enthousiaste de la veille, et le dollar a subi un net retour de baton.
Les chiffres de l’immobilier américain qui nous parviennent depuis des mois, surtout ceux qui concernent les logements neufs et le secteur de la construction, sont mauvais depuis l’automne. Le blog finance fera le point cette semaine sur l’état de la pierre américaine, qui connaît, à l’instar de certains pays comme le Chine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou d’autres pays, un ralentissement avéré. La progression de la pierre en Europe, même dans les pays latins, semble fortement ralentie, et la tendance actuelle laisse entrevoir une baisse très prochaine.
La bourse attend la décision de la FED
La bourse de Wall Street est suspendue aux lèvres de Bernanke, et elle a peu évolué cette semaine. Après une semaine « attentiste », elle attend la teneur du communiqué qui accompagnera mardi la décision de la Réserve fédérale américaine sur les taux d’intérêt.
Lors de la semaine écoulée, l’indice des 30 valeurs vedettes, le Dow Jones Industrial Average (DJIA), est resté quasiment stable (-0,32 point) à 11.279,97 points. L’indice composite du Nasdaq a pris 0,27% à 2.312,82 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 (SP 500) a quant à lui reculé de 0,33% à 1.302,95 points. Sur le marché obligataire, le rendement du bon du Trésor à 10 ans a peu bougé, à 4,675% contre 4,674% la semaine dernière, et celui à 30 ans a reculé à 4,695 contre 4,717%.
« Si la décision sur les taux –une hausse de 25 points de base pour les porter à 4,75%– a déjà été largement intégrée, l’attention des marchés financiers sera focalisée sur le communiqué » qui l’accompagne, a souligné Stephen Gallagher, économiste de la Société Générale. « La question essentielle est de savoir si la Fed annonce une fin prochaine du cycle de hausses des taux », ont commenté Ethan Harris et John Shin, économistes de Lehman Brothers.
Or la teneur du document est plus difficile à prévoir que d’habitude, « compte tenu du fait qu’il y a un nouveau président et que la réunion se déroule sur deux jours » plutôt qu’un seul habituellement, ont noté de leur côté Peter Hooper et Joseph LaVorgna, économistes de la Deutsche Bank. Ben Bernanke a succédé début février à Alan Greenspan et présidera mardi sa première réunion du FOMC, et les points de vue semblement diverger de plus en plus au sein de la Fed sur la polotique future qu’il conviendrait de mener.
Les économistes s’interrogent en effet sur la nécessité de porter les taux à 5% en mai et même davantage ensuite. L’interrogation s’est renforcée après la publication cette semaine de deux statistiques divergentes sur le secteur immobilier américain: en février, les reventes de logements ont augmenté de 5,2%, soit davantage que prévu, mais les ventes de logements neufs ont chuté de 10,5%, au plus bas depuis 2003.
Si le premier chiffre est de nature à encourager la Fed à resserrer sa politique monétaire, le deuxième va plutôt dans le sens inverse. Malgré ces incertitudes, « il est tout à fait possible que le communiqué soit peu ou pas différent de celui de janvier », ont estimé les économistes de la Deutsche Bank notamment parce que « les conditions économiques n’ont pas sensiblement changé » depuis.
Pour Stephen Gallagher, il faudra examiner si les membres du comité écrivent comme en janvier que « de nouvelles hausses de taux pourraient être nécessaires pour contenir les risques inflationnistes ». « Une répétition de cette affirmation confirmera les attentes d’une nouvelles hausse le 10 mai. Elle pourrait même renforcer les attentes de hausses au-delà » de cette date, a-t-il jugé.
Les réactions des marchés financiers seraient alors en ce cas mécaniquement négatives.
M. Gallagher note pour la semaine à venir plusieurs « publications économiques dignes d’intérêt » même si elles ne devraient pas influer directement sur la Bourse comme l’indice de confiance des consommateurs en mars (mardi), le chiffre final du Produit intérieur brut du quatrième trimestre 2005 (jeudi), le revenu et les dépenses des ménages et un indicateur d’inflation pour février (vendredi). Enfin les prix du pétrole sont repartis en nette hausse cette semaine, finissant au-dessus de 64 dollars le baril à New York, ce qui pourrait peser sur les indices boursiers.
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