Rien n’arrête le pétrole, pas même le Nigéria

Oil_dollar_6 Malgré de bonnes nouvelles en provenance du Nigéria, où trois otages ont été libérés, le prix du pétrole reste à un cours élevé. Le marché reste en effet prudent sur la situation dans ce pays, tandis que persistent de vives inquiétudes sur le contexte géopolitique au Moyen-Orient et notamment en Iran, Irak et en Israël. Le dossier nucléaire iranien, actuellement étudié au Conseil de sécurité de l’Onu, demeure notamment préoccupant.

De plus, compte-tenu des importants besoins américains en essence, la menace d’une pénurie se profile à la veille des déplacements estivaux.

1- Le baril autour de 64 dollars

Les prix du pétrole se sont stabilisés un peu au-dessus de 64 dollars le baril lundi à New York. Le baril de « light sweet crude » pour livraison en mai a baissé de 10 cents à 64,16 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a gagné 10 cents à 63,61 dollars sur l’échéance de mai. Les cours avaient évolué en repli pendant l’essentiel de la séance, après l’annonce de la libération trois otages occidentaux, enlevés le 18 février dans le Delta du Niger par un groupe séparatiste. Mais une fois la nouvelle prise en compte, le marché a retrouve son inquiétude, la plupart des analystes s’attendant même à voir les prix repartir assez vite à la hausse, les tensions restant vives au Nigéria, en Iran, Irak et Israel.

Compte-tenu des importants besoins américains en essence, la menace d’une pénurie se profile à la veille des déplacements estivaux. Malgré les prix élevés de l’énergie cet hiver, le consommateur américain consomme toujours de manière conséquente et ne réduit pas ses déplacements, laissant ainsi peu de marge pour répondre à la forte demande pour les produits raffinés. De plus, plusieurs raffineries n’ont pas pu redémarrer entièrement, phénomène dû en partie aux ouragans de la fin de l’été dernier qui ont endommagé des installations situées dans le golfe du Mexique.

2

(9 commentaires)

  1. 3 crises arrivent sur l’Occident en même temps.
    – Crise énergétique avec non seulement un problème d’approvisionnement mais aussi une concentration de la production de pétrole au Moyen Orient qui est très dangereuse. Si le détroit d’Ormuz est bloqué, ce sera 260$ le baril.
    – Crise des retraites et des dépenses de santé avec pour la France 100 milliards d’euros en 2020. Cette somme est supérieure au 85 milliards d’euros de bénéfices du CAC 40.
    – Crise identitaire avec dès 2010 en Europe et aux USA les premières villes où les blancs deviennent minoritaires comme Los Angeles. Il y a un écart de 1 à 5 pour la natalité entre le nord et le sud. Au bout de quelques années cela fait une différence.

  2. Iran: un avion cargo s’écrase près de Téhéran
    TEHERAN, 28 mars 2006 (AFP)
    Un avion cargo s’est écrasé près de Téhéran mardi, a annoncé le chef des forces de l’ordre de la province de Téhéran, le général Reza Zareïe, cité par l’agence officielle Irna.
    « Un avion cargo s’est écrasé », entre les villes de Karaj et Savodj-Bolah, à l’ouest de la capitale iranienne, a dit le général, sans préciser s’il y avait des victimes et s’il s’agissait d’un appareil civil ou militaire.
    « Les forces de police sont présentes sur place et contrôlent la situation », a ajouté le général Zareïe.
    Selon la télévision publique, l’appareil de type Antonov s’est écrasé, après l’arrêt de l’un de ses moteurs, au nord-ouest de l’aéroport pour avions cargo de Payam, et les 12 membres d’équipage et de manutention de l’appareil ont survécu.
    L’appareil était en route pour les Emirats arabes unis, selon la télévision qui n’a pas donné de sources pour ses informations.

  3. Everyone loves what you guys are up too. Such clever work
    and reporting! Keep up the excellent works guys I’ve you guys to my blogroll.

Les commentaires sont fermés.