Est-ce que les prix continuent de monter à Paris ?

MixComment expliquer ces chiffres que je scanne depuis plus d’un an et qui ne cessent de monter, sauf en août 2006.

« Le marché de l’immobilier, bien que la plus large part du patrimoine des ménages en dépende, n’est pas liquide et transparent comme le sont les marchés financiers. (voir à ce sujet la rubrique niveau historique des prix à Paris). La difficulté spécifique du marché immobilier est la diversité des biens : chaque bien a sa valeur, dépendant d’un nombre très important de paramètres tels que la surface, l’emplacement, l’étage, l’état de l’appartement, etc ce qui rend déjà difficile d’établir un prix moyen.

Qui plus est, le marché est très fragmenté entre les différents modes de vente (agences, particulier à particulier) ce qui rend difficile de disposer d’une seule source d’informations. Quelques acteurs ont cherché à pallier ce manque, en particulier les Notaires et l’INSEE.

Ils ont ainsi créé un indice des prix de l’immobilier à Paris en normalisant les transactions réalisées pour éviter d’avoir des prix trop divergents suivant les différents paramètres précédemment cités. La collection d’information se faisant par les Notaires, qui arrivent souvent en fin de processus d’achat, les informations disponibles remontent souvent à plus de 6 mois … Les autres sources, moins fiables mais en revanche plus à jour, sont fournies par différents organismes listés ci-dessous. »

Les notaires et le marché immobilier parisiens

L’immobilier à Paris entre 1996 et 2007, PAP

Immobilier : le marché serait bloqué à Paris aussi

(4 commentaires)

  1. Je suis en region parisienne proche, petite couronne sud, pas franchement bon marché.
    J’observe egalement que les indices montrent que ca monte, regulierement, meme en 2006.
    En revanche, ca fait deux ans que j’ai toujours les memes alertes mails de seloger, explorimmo etc.. Ce sont des alertes correspondant a mes moyens, et ce que je vois c’est en 2005 j’avais un mail par mois, maintenant j’ai 2 mails par jours.
    Mon sentiments c’est que les nanards, ces trucs petits, mal situés etc…, avaient atteint des prix surrealistes en 2005, mais ceux la sont en train de redescendre tres vite (et tombent dans mon mail).
    Je pense que ce sont ces biens qui se vendent tres mal.
    En revanche, j’observe egalement autour de chez moi que des biens « corrects » voir « tres bien », qui sont plus chers que les nanards, se vendent encore, meme si les panneaux a vendre restent facilement 3-6 mois sur les maisons.
    Ceci est confirmé par une amie notaire qui me disait en juillet 2006 que le marché parisien intramuros etait encore vigoureux, sauf pour les rdc et apparts a probleme (les nanards quoi).
    Ceci est egalement confirmé par une amie qui possede une agence immobiliere dans le 92 sud : les trucs tres bons se vendent encore, meme si la negoc s’est durcie et les delais s’allongent. En ce moment elle a 3 compromis en cours pour des maions. A plus de 500000 euros la maison, elle fait son beurre.
    Ma conclusion est donc : a Paris, ca s’echange encore mais seuls les meilleurs biens, donc les plus chers. Donc la moyenne des prix de vente ne peut qu’augmenter.
    CQFD.
    /A

  2. ce qui est logique dans une ville ou une péripherie qui ne peut pas grandir !!!!

  3. Je l’avais écrit à plusieurs reprises et je partage cette analyse, merci astral.
    Vous trouverez mes écrit en tapant dans le moteur de recherche : « club de riches »

  4. Bonjour, mon expérience, ces derniers mois, prouve que la baisse est bien en cours, ou alors une grosse stagnation! Hélas, j’espérais que ça aille plus vite, mais bon…l’appartement que je loue est en vente depuis presque un an: 40 m2, Paris dans le Marais, 275000

Les commentaires sont fermés.