Selon les chiffres publiés mercredi par le département américain à l’Energie (DoE), les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont certes encore augmenté la semaine dernière. Néanmoins, leur progression s’avère inférieure aux estimations des analystes du marché.
Mais soyons lucides, la situation est juste « moins pire » que le pire qui était attendu ….
Les réserves américaines de brut ont progressé de 600.000 barils au cours de la semaine achevée le 1er mai. Leurs niveaux s’élevent désormais à 375,3 millions de barils, valeur qui n’avait plus été observée depuis septembre 1990.
Tentant un tantinet de se rassurer, les spécialistes du secteur jouent la carte de l’optimisme. Ils soulignent en effet qu’il s’agit d’une évolution moindre que celle redoutée par les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires, lesquels prévoyaient une augmentation de 2,1 millions de barils.
Notons également que les stocks d’essence ont chuté de 200.000 barils, à 212,4 millions de barils, les analystes tablant quant à eux sur une hausse de 100.000 barils.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont quant à eux augmenté de 2,4 millions de barils, à 146,5 millions de barils. Une progression supérieure aux estimations des analystes.
Cette annonce a semble-t-il quelque peu dopé le marché : vers 14H40 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juin valait 55,54 dollars, en hausse de 1,70 dollar par rapport à son cours de clôture de mardi.