Confirmation
France Télécom confirme l’arrivée de M. Richard à la direction
PARIS, 7 mai 2009 (AFP)
L’actuel directeur de cabinet de la ministre de l’Economie Christine Lagarde, Stéphane Richard, rejoindra « l’équipe de direction générale du groupe France Télécom » au cours du second semestre 2009, a confirmé jeudi à l’AFP un porte-parole du groupe.
L’actuel PDG de France Télécom « Didier Lombard confirme qu’un processus a été engagé en vue de permettre à Stéphane Richard de rejoindre au cours du second semestre 2009 l’équipe de direction générale du groupe », a déclaré ce porte-parole.
M. Lombard « se réjouit de cette perspective », a-t-il ajouté.
« Je confirme avoir saisi la commission de déontologie en vue de rejoindre l’équipe dirigeante du groupe France Télécom », avait indiqué mercredi M. Richard interrogé par l’AFP.
Selon une information parue mercredi sur le site internet du quotidien Les Echos, Didier Lombard, devrait être remplacé en 2011 par Stéphane Richard, lorsque son mandat arrivera à échéance.
Dans un premier temps, M. Richard devrait prendre au 1er janvier 2010 la fonction de « directeur général délégué en charge de l’international » du groupe de télécommunications, selon Les Echos.
Pour rappel
En 1992, c’est Guy Dejouany, patron de la Générale des eaux (CGE), qui vient en personne le débaucher au cabinet de Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l’Industrie. Il lui confie une mission des plus périlleuses, celle d’auditer les comptes très opaques de la filiale immobilière Phénix, dirigée par Jean-Marc Oury, dont la dette a explosé à la suite d’une série de rachats. Entre le jeune loup et le vieux routier de la pierre, le choc est frontal. « Lors des réunions du groupe, ils s’envoyaient à la figure des remarques acerbes, se souvient un patron de filiale. Richard claquait parfois la porte ou prétextait un autre rendez-vous pour éviter l’affrontement. »
RICHARD et SNCM (L’Expansion)
La SNCM est un dossier compliqué et miné, comme il les adore. C’est dans ce genre d’affaire qu’il peut laisser libre cours à son talent de négociateur et utiliser son entregent. Jean-Marc Espalioux, le patron débarqué de la tête du groupe hôtelier Accor, l’a vu à l’oeuvre, fin septembre. Alors qu’il déjeune tranquillement avec son ami Henri Proglio, PDG de Veolia, il voit débouler à leur table Richard et Butler. Transformant le repas en ultime round, Stéphane Richard, en contact téléphonique avec le ministre de l’Economie, Thierry Breton, réussit à boucler le dossier du rachat de la SNCM en trois quarts d’heure : Connex s’engage à prendre 28 % du capital, laisse 38 % à Butler, mais assume la gestion opérationnelle de la compagnie. Une négociation rondement menée entre ces deux anciens énarques de l’Inspection des finances. « Nos relations personnelles ont aidé au rapprochement », confie Walter Butler. « Il a toujours eu le goût du compromis », précise, admiratif, son ancien copain de l’ENA, Nicolas Bazire, directeur général du Groupe Arnault. « Mais il aime aussi la bagarre ! » nuance Alain Dinin, son ancien bras droit à Nexity, aujourd’hui seul à la barre.
01/01/2006 http://www.lexpansion.com/economie/stephane-richard-ou-le-sens-de-l-obstacle_24848.html
Richard dit avoir évité le conflit d’intérêts sur France Télécom
Reuters 16.05.09 | 13h20
PARIS (Reuters) – Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde appelé à entrer dans l’équipe dirigeante de France Télécom, explique avoir agi à Bercy de manière à éviter d’être soupçonné de conflit d’intérêts.
Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, ce proche du président Nicolas Sarkozy précise que la commission de déontologie, qui a autorisé mercredi son arrivée à Orange, lui a interdit tout contact professionnel avec ses anciens collaborateurs au ministère de l’Economie.
Mais rien ne l’empêchera de parler avec la ministre Christine Lagarde ou le secrétaire d’Etat à l’Industrie et porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
Interrogée sur la notion de conflit d’intérêts, Stéphane Richard répond qu’il juge « très souhaitable qu’il y ait des passerelles entre le public et le privé ».
« Je refuse la vision d’un Etat replié sur lui-même qui éviterait tout contact avec l’économie réelle », dit-il.
« Puisque j’étais administrateur de France Télécom au moment de mon arrivée à Bercy, j’ai mis en place une organisation au sein du cabinet pour que je ne puisse en aucun cas être soupçonné de conflit d’intérêts », explique-t-il.
Avant de prendre la direction du cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, 47 ans, a occupé des postes de direction chez Veolia Environnement et Nexity.
Interrogé sur ses rapports avec Nicolas Sarkozy, Stéphane Richard dit vouloir être seulement jugé sur ses compétences.
« J’espère qu’en France, ce n’est pas un handicap de connaître personnellement le président de la République », dit-il. « Je souhaite qu’on juge ma crédibilité sur (mon) expérience plutôt qu’en évoquant l’amitié qui me lie avec le président. »
Primaire PS: S. Richard ne votera pas
AFP
06/10/2011 |
Le PDG de France T
Confirmation
France Télécom confirme l’arrivée de M. Richard à la direction
PARIS, 7 mai 2009 (AFP)
L’actuel directeur de cabinet de la ministre de l’Economie Christine Lagarde, Stéphane Richard, rejoindra « l’équipe de direction générale du groupe France Télécom » au cours du second semestre 2009, a confirmé jeudi à l’AFP un porte-parole du groupe.
L’actuel PDG de France Télécom « Didier Lombard confirme qu’un processus a été engagé en vue de permettre à Stéphane Richard de rejoindre au cours du second semestre 2009 l’équipe de direction générale du groupe », a déclaré ce porte-parole.
M. Lombard « se réjouit de cette perspective », a-t-il ajouté.
« Je confirme avoir saisi la commission de déontologie en vue de rejoindre l’équipe dirigeante du groupe France Télécom », avait indiqué mercredi M. Richard interrogé par l’AFP.
Selon une information parue mercredi sur le site internet du quotidien Les Echos, Didier Lombard, devrait être remplacé en 2011 par Stéphane Richard, lorsque son mandat arrivera à échéance.
Dans un premier temps, M. Richard devrait prendre au 1er janvier 2010 la fonction de « directeur général délégué en charge de l’international » du groupe de télécommunications, selon Les Echos.
Pour rappel
En 1992, c’est Guy Dejouany, patron de la Générale des eaux (CGE), qui vient en personne le débaucher au cabinet de Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l’Industrie. Il lui confie une mission des plus périlleuses, celle d’auditer les comptes très opaques de la filiale immobilière Phénix, dirigée par Jean-Marc Oury, dont la dette a explosé à la suite d’une série de rachats. Entre le jeune loup et le vieux routier de la pierre, le choc est frontal. « Lors des réunions du groupe, ils s’envoyaient à la figure des remarques acerbes, se souvient un patron de filiale. Richard claquait parfois la porte ou prétextait un autre rendez-vous pour éviter l’affrontement. »
RICHARD et SNCM (L’Expansion)
La SNCM est un dossier compliqué et miné, comme il les adore. C’est dans ce genre d’affaire qu’il peut laisser libre cours à son talent de négociateur et utiliser son entregent. Jean-Marc Espalioux, le patron débarqué de la tête du groupe hôtelier Accor, l’a vu à l’oeuvre, fin septembre. Alors qu’il déjeune tranquillement avec son ami Henri Proglio, PDG de Veolia, il voit débouler à leur table Richard et Butler. Transformant le repas en ultime round, Stéphane Richard, en contact téléphonique avec le ministre de l’Economie, Thierry Breton, réussit à boucler le dossier du rachat de la SNCM en trois quarts d’heure : Connex s’engage à prendre 28 % du capital, laisse 38 % à Butler, mais assume la gestion opérationnelle de la compagnie. Une négociation rondement menée entre ces deux anciens énarques de l’Inspection des finances. « Nos relations personnelles ont aidé au rapprochement », confie Walter Butler. « Il a toujours eu le goût du compromis », précise, admiratif, son ancien copain de l’ENA, Nicolas Bazire, directeur général du Groupe Arnault. « Mais il aime aussi la bagarre ! » nuance Alain Dinin, son ancien bras droit à Nexity, aujourd’hui seul à la barre.
01/01/2006
http://www.lexpansion.com/economie/stephane-richard-ou-le-sens-de-l-obstacle_24848.html
C’est aussi un proche du président Sarkozy, comme je le soulignais hier soir :
http://menilmontant.numeriblog.fr/mon_weblog/2009/05/un-proche-de-nicolas-sarkozy-chez-france-telecom.html
Il est assujetti à l’ISF et disait lui-même que son salaire de l’ordre de 11 000
Richard dit avoir évité le conflit d’intérêts sur France Télécom
Reuters 16.05.09 | 13h20
PARIS (Reuters) – Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde appelé à entrer dans l’équipe dirigeante de France Télécom, explique avoir agi à Bercy de manière à éviter d’être soupçonné de conflit d’intérêts.
Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, ce proche du président Nicolas Sarkozy précise que la commission de déontologie, qui a autorisé mercredi son arrivée à Orange, lui a interdit tout contact professionnel avec ses anciens collaborateurs au ministère de l’Economie.
Mais rien ne l’empêchera de parler avec la ministre Christine Lagarde ou le secrétaire d’Etat à l’Industrie et porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
Interrogée sur la notion de conflit d’intérêts, Stéphane Richard répond qu’il juge « très souhaitable qu’il y ait des passerelles entre le public et le privé ».
« Je refuse la vision d’un Etat replié sur lui-même qui éviterait tout contact avec l’économie réelle », dit-il.
« Puisque j’étais administrateur de France Télécom au moment de mon arrivée à Bercy, j’ai mis en place une organisation au sein du cabinet pour que je ne puisse en aucun cas être soupçonné de conflit d’intérêts », explique-t-il.
Avant de prendre la direction du cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, 47 ans, a occupé des postes de direction chez Veolia Environnement et Nexity.
Interrogé sur ses rapports avec Nicolas Sarkozy, Stéphane Richard dit vouloir être seulement jugé sur ses compétences.
« J’espère qu’en France, ce n’est pas un handicap de connaître personnellement le président de la République », dit-il. « Je souhaite qu’on juge ma crédibilité sur (mon) expérience plutôt qu’en évoquant l’amitié qui me lie avec le président. »
Primaire PS: S. Richard ne votera pas
AFP
06/10/2011 |
Le PDG de France T