Baisse de l’immobilier et de l’économie réelle.

Couronneislande12 La nouvelle, tant de fois différée, édulcorée, niée, est donnée par la FNAIM. C’est la dégringolade absolue.
Et là aussi, la vérité est niée. C’est la faute aux banques. Et pas du tout à sa surévaluation de l’immobilier en général.
Nos hommes politiques sont de parfaits faux-culs. Ils chantent que l’on ne peut pas laisser de dettes aux enfants et petits enfants, et qu’il faut vivre selon ses moyens.
Quand le citoyen le fait et taille dans ce qui ressenti comme superflu, c’est la catastrophe.
L’économie réelle se retourne comme une crêpe.
Quand à anticiper les crises, « le Monde » titre sur « la difficulté d’anticiper les crises« , et se désole, alors que la crise immobilière, le détonateur premier, était un iceberg perdu dans l’océan visible par temps clair à des kilomètres à la ronde.
Et pourtant, on se l’est payé, de plein fouet, sans avoir fait la moindre manoeuvre pour l’esquiver, en faisant jouer l’orchestre à fond les manettes, tout en se persuadant, qu’en le pensant fort, l’iceberg disparaitrait.

L’Islande craque complètement, sa devise s’effondre (-40 %) et se révèle comme un point névralgique. Déjà, les premiers prémices de la crise financière s’y étaient fait sentir en 2006.
Aujourd’hui, la note est présentée aux islandais.
Cette note va être l’inflation, la réduction de la consommation, la vente de l’ile aux Russes et la banqueroute.
Tout ce que peut faire un gouvernement, c’est garantir et bloquer UNE DEVISE NON CONVERTIBLE.
Devise non convertible veut aussi dire, fin du libre-échange, fin du libéralisme, fin de la libre circulation des capitaux…
Tout cela, arrivera, mais pour empêcher de tomber trop bas, il n’y a qu’une solution, l’intervention étatique pour contrarier la dégringolade et l’arrêter à un niveau où la baisse ne devienne pas une catastrophe économique.
Cette intervention doit prendre la forme de réductions de dettes, d’intérêts, de subventions et de gels de transactions. On pourra éviter ainsi les prix symboliques -dont personne ne veut- qui se pratiquent aux USA.
En attendant, « Libération », « le problème est qu’il manque une théorie révolutionnaire« .
Pas grave. Cela, n’a pas empêché une révolution d’arriver, quand à l’extrémisme politique, il va être une valeur en vogue ces prochaines années.

Certaines provocations suffisent : « Washington scandalisé par les vacances des dirigeants d’AIG:
Des dirigeants de l’assureur ont passé leurs vacances dans un complexe luxueux de Californie, « quelques jours à peine » après le sauvetage de l’entreprise par les autorités américaines pour 85 milliards de dollars. « C’est assez méprisable », estime la Maison Blanche.

Le démocrate avait précisé que le coût de cette retraite luxueuse s’élevait à près de 440.000 dollars, dont près de 200.000 dollars pour payer les chambres (à 1.000 dollars la nuit ou plus), et plus de 150.000 dollars pour les repas, ainsi que 23.000 dollars de soins de remise en forme, alors que « les Américains moyens souffrent économiquement (…), perdent leurs emplois, leurs maisons et leur assurance santé ».  »

Mercredi 8 octobre 2008

(2 commentaires)

  1. URGENT
    La seule banque française à 0% de risque:
    La banque postale = banque d’état qui ne dépend pas de la bourse et qui n’est pas infectée par les subprimes.
    Les autres risquent de faire faîte et la garanti de l’état c’est pour rassurer mais c’est du pipo. Le fond de garanti ne pourrait indemniser que quelques milliers de personnes et l’état hyper endetté n’a pas les moyens.
    Faites vite avant la panique pour sauver vos économie. Faites comme moi, vite vers la banque postale.

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