Le « putsch » de l’an dernier avait vu émerger le sauveur à grande gueule Jacques Maillot, puis cet hiver le PDG actuel Jacques Gounon, qui va lui-même faire l’objet, aujourd’hui, d’une tentative de renversement par l’ex directeur général Jean-Louis Raymond.
Il n’y a pourtant pas 36 solutions : seulement se mobiliser pour viabiliser l’exploitation et réduire le coût de la dette.
Le ballet des prétendants au pouvoir d’Eurotunnel ne serait qu’une amusante comédie de boulevard s’il n’y avait pas à l’origine ce beau projet qui remonte à Napoléon « une certaine idée de l’Europe et des grandes avancées humaines ».
Au stade actuel, seule une « nationalisation » tripartite franco-britannico-européenne pourrait mettre un terme cette grotesque partie de qui perd gagne.
Mais avec ce genre de solution, les britanniques risquent d’avoir une attaque…