Spie : projet d’introduction en Bourse bien avancé

Selon le quotidien Les Échos, Spie, groupe français d’ingénierie électrique, a mandaté six banques en vue de préparer son introduction en Bourse. L’opération pourrait valoriser le groupe à un montant compris dans une fourchette de 3 à 4 milliards d’euros, selon prise en compte de la dette ou pas.

Si l’on en croit le journal, les actionnaires de Spie – les fonds Ardian (ex- Axa Private Equity), Clayton Dubilier & Rice et la Caisse de Dépôt et Placement du Québec auraient en effet décidé de la sorte, deux ans et demi après l’avoir racheté pour 2,1 milliards d’euros.
Deutsche Bank, JP Morgan, Société Générale, Barclays, UBS et HSBC auraient été mandatées en vue de mener une opération qui pourrait s’avérait être à terme l’une des plus importantes introductions en bourse de l’année.

Rappelons que depuis son rachat en 2011, Spie a mené pas moins d’une vingtaine d’acquisitions en France, en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Australie. En septembre 2013, il a racheté la division de services en énergie et bâtiment du groupe allemand Hochtief.

Avec plus de 30.000 employés, Spie a réalisé un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros en 2012. Pour 2016, le groupe se fixe pour objectif d’atteindre 5 milliards d’euros, via un rythme de croissance annuelle de 4 à 5%. Performance loin d’être impossible, puisque entre 2006 et 2011, le chiffre d’affaires a augmenté de près de 50 %.
Un des points forts de Spie est de miser sur des marchés de niche ou la demande est forte, comme la climatisation, les contrôles d’accès, les data centers mais aussi l’électricité générale, l’éclairage public, ou les lignes à haute tension.
Autre atout de poids : le groupe réalise l’installation et prend en charge la maintenance sans s’impliquer lui-même dans la fabrication. Un choix qui lui a permis au final de résister face à la crise.

Sources : Les Echos
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com  – 13 mars 2014