Les Etats-Unis chercheraient-ils à accroître encore le chaos qui règne au Mali ? Cela y ressemble … En tout état de cause, le sénateur américain Chris Coons, président de la sous-commission des Affaires étrangères du Sénat américain pour l’Afrique, a déclaré lundi à Bamako (capitale du Mali) que les Etats-Unis allaient jouer un rôle militaire plus actif dans le pays. Tout en ajoutant qu’une telle implication n’interviendrait qu’après la tenue d’élections au Mali.
Rappelons que les USA ont d’ores et déjà fourni à la France un soutien en matière de renseignement, ainsi que des moyens aériens, vols d’avions de transport C-17 et missions de ravitaillement en vol. On peut se douter qu’au delà de soutenir l’armée française … les informations ainsi recueillies alimenteront les bases de données des militaires US. Ne rêvons pas …
Reste, que selon Chris Coons, les Etats-Unis ne peuvent pas coopérer directement avec l’armée malienne tant qu’un gouvernement démocratiquement élu n’aura pas remplacé les dirigeants actuels, lesquels ont accédé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat. Une manière comme une autre de forcer la main, Washington pouvant être enclin à influencer le choix d’un candidat … en toute démocratie bien entendue … Et en respect total de la loi américaine et des conventions internationales, vous n’en doutiez pas … le sénateur insistant sur le fait que la législation US interdisait toute assistance directe à l’armée malienne après le putsch.
« Après une pleine restauration de la démocratie, il me semble probable que nous reprendrons notre aide directe à l’armée malienne », a ajouté le sénateur. Lequel s’est rendu au Mali à la tête d’une délégation du Congrès américain en vue de rencontrer le président intérimaire Dioncounda Traoré et des responsables militaires français et africains.
Reste que l’éventualité d’une aide militaire US de plus grande ampleur, et qui plus est, conditionnée par des élections, complexifie le choix d’une date de scrutin.
Si le président Traore avait indiqué qu’il espérait pourvoir organiser des élections d’ici le 31 juillet prochain, cette date semble prématurée aux yeux de certains. Le ministre malien de l’Administration territoriale (Intérieur) Moussa Sinko Coulibaly, chargé des élections, a ainsi indiqué vendredi que le délai de juillet pouvait être révisé si nécessaire.
Simple hasard ? Le nouveau discours US retarde donc dans les faits un retour à un embryon de stabilité au Mali.
Rappelons à toutes fins utiles, qu’en janvier dernier, le New York Times indiquait que trois des quatre unités d’élite maliennes à commandement touareg formées par les États-Unis dans les années 2000 étaient passées dans le camp des rebelles lors du conflit de 2012.
Nous apprenions ainsi que les Etats-Unis avaient « investi » dans la formation de militaires maliens, lesquels – ironie de l’histoire ou ultime étape d’un plan US proche d’une stratégie du chaos ? – ont retourné leur treillis pour désormais affronter les forces militaires du Mali.
Pas étonnant en sorte, que l’armée française trouve les rebelles fort bien entraînés … tirant ainsi – sans le vouloir ou dans un message de « reconnaissance » à peine voilée – un formidable coup de chapeaux aux instructeurs américains.
Rappelons en effet que durant les années 2000, et au début des années 2010, des militaires maliens ont été entraînés par des instructeurs américains dans le cadre de l’opération Enduring Freedom – Trans Sahara (OEF-TS ).
Opération militaire conduite par les États-Unis et d’autres pays partenaires dans la région du Sahara/Sahel en Afrique, ayant pour but officiel de mener des actions de contre-terrorisme et à réguler le trafic d’armes et le trafic de drogues en Afrique centrale.
Autre élément du dispositif : la Joint Task Force Aztec Silence (JTF Aztec Silence), organisation interarmées dont le but est d’effectuer les missions et de remplir les objectifs de l’OEF-TS.
Précisons que la JTF est dans un premier temps une composante du United States European Command (EUCOM). Mais suite à l’annonce en septembre 2007, de la création du United States Africa Command (US AFRICOM), sa mission passe sous la responsabilité de ce dernier.
En 2007, le Congrès des États-Unis décide d’allouer la somme de 500 millions de dollars à la Trans-Saharan Counterterrorism Initiative (TSCTI) pour les six années à venir, afin – officiellement – de soutenir financièrement les États africains impliqués dans la lutte antiterroriste contre Al-Qaïda que sont l’Algérie, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Nigéria, et le Maroc.
Ce programme s’appuie notamment sur l’ancien Pan Sahel Initiative (PSI), plan achevé en décembre 2004 et qui s’était focalisé sur les trafics d’armes et de drogues, ainsi que le contre-terrorisme.
En 2009, RFI indiquait pour sa part qu’à Gao, dans le nord du Mali, des militaires américains se trouvaient à pied d’oeuvre pour former leurs collègues maliens. But officiel : renforcer la capacité de l’armée malienne à lutter contre l’insécurité et le terrorisme, en vue notamment de chasser l’organisation al-Qaïda au Maghreb islamique de la région. Cette dernière ayant revendiqué le rapt du Français Pierre Camatte et de trois Espagnols enlevés fin novembre 2009, respectivement au Mali et en Mauritanie .
Les forces spéciales américaines entraînaient alors plus de deux heures par jour les troupes maliennes, notamment aux techniques de combat dans le désert et à des séances de tir …. précisait RFI. « Pour tous, les Américains ne le cachent pas, il s’agit de former des troupes d’élite afin de lutter contre les ennemis communs dans la bande sahélo-saharienne. » ajoutait le journal. Indiquant alors que si Washington n’avait pu à cette date s’installer militairement dans la zone, il avait « décidé de donner les moyens à ses partenaires ».
Mais désormais, donc, selon le NYT, trois des quatre unités d’élite maliennes à commandement touareg formées par les instructeurs US seraient passées de l’autre côté du miroir. L’histoire ne dit pas s’il y a une finance et/ ou manipulation à la clé …. et si le but ultime des Etats-Unis ne serait pas celui-là.
Rares journaux français à reprendre cet article du NYT, le Canard Enchaîné et Libé nous indiquaient quant à eux que plusieurs unités d’élite ont été formées avec l’aide des américains, avant de rejoindre l’insurrection nordiste l’an dernier.
En 2012, trois commandants sur quatre formés par les Etats-Unis à la tête d’unités d’élites engagées au Nord-Mali se sont ainsi ralliés aux islamistes. Tout « en apportant avec eux leurs troupes, leurs armes, leurs véhicules et leur expertise tout juste acquise au plus fort de la bataille », selon les dires d’officiers supérieurs maliens. Un officier supérieur indiquant en effet que lesdits commandants ont « été suivis par 1600 soldats ayant fait défection de l’armée malienne ».
Libé tient également à rappeler à l’occasion que le capitaine Sanogo, auteur du coup d’Etat de mars dernier au Mali, avait bénéficié d’une formation de plusieurs années aux Etats-Unis.
«Je ne pense pas que les Etats-Unis sont co-responsables de la situation au Mali », tente toutefois de nuancer aujourd’hui Witney Schneidman, analyste à la Brookings et ancien secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines. Si cela semble tellement évident … pourquoi est-il besoin de le préciser ?
Reste, qu’au final, tout comme le 11 septembre avait permis de justifier une surveillance accrue au nom de la chasse aux terroristes, l’épopée des rebelles touaregs et des djihadistes maliens et des terroristes sévissant en Algérie aura permis ni plus ni moins de justifier à sa manière l’installation d’une base militaire US en Afrique via l’Africom (commandement américain pour l’Afrique). Le tout assorti d’envois de drones pour pouvoir surveiller l’Afrique du Nord et le Sud Algérien. Pour le moins édifiant …. Une information relayée elle aussi par le quotidien américain New York Times et confirmée par Reuters.
Plus de 300 personnels de l’Africom devraient ainsi s’installer prochainement dans la région du Sahel, voire plus précisément au Niger, pays pour le moins stratégique pour le groupe nucléaire français Areva, ce dernier exploitant un important site d’extraction d’uranium sur son territoire.
Selon le NY Times, des drones Predator seront ainsi chargés d’effectuer des missions de surveillance dans la région «afin de combler le manque d’informations plus détaillées sur un certain nombre de menaces régionales dont celles relatives aux groupes terroristes activant dans le nord du Mali et au flux de combattants et d’armes en provenance de Libye».
L’Africom envisagerait par ailleurs l’établissement d’une base de drones au nord-ouest de l’Afrique afin nous dit-on d’augmenter les missions de surveillance des groupes extrémistes. Si les drones de surveillance seraient dans un premier temps non armés, des responsables militaires américains n’excluent pas toutefois le recours à des tirs de missiles «en cas d’aggravation de la menace».
Des autorités nigériennes, sous couvert de l’anonymat, ont par ailleurs confirmé à Reuters que le Niger venait de donner son accord pour l’implantation d’une base aérienne américaine sur son territoire. Mahamadou Issoufou, président nigérien, ayant récemment exprimé sa volonté de mettre en place une relation stratégique à long terme avec les Etats-Unis».
Les drones seront positionnés dans le nord du Niger, dans la région désertique d’Agadez, à la frontière avec le Mali, l’Algérie et la Libye, avait par ailleurs indiqué la même source à l’agence Reuters.
« Cela est directement lié à l’intervention militaire au Mali, mais il pourrait aussi donner à l’Africom une présence plus durable pour les missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR)», ont justifié quant à eux les militaires US, précise pour sa part le NY Times.
Mais quel serait le but final me direz-vous ? Evitez – notamment – que le Sahel – via les ressources du bassin de Taoudeni – ne devienne à terme une importante région de production de gaz naturel, situation qui, le cas échéant, plomberait les cours via une hausse de l’offre, tout en limitant les clients potentiels des majors pétrolières US.
Affaire à suivre …
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 20 février 2013
Sources : RFI, AFP, Reuters, NYT, Allafrica.com, www.lexpressiondz.com, Afriquejet.com , La Tribune (Algérie)
Le « socialisme » Américain qui donne des leçons a tout le monde ? un peu plus de 2 heures par jours de formation … Qui dit mieux en la matière ? On dit Merci quand on est bien « éduqué » et sans faire de géopolitique (Franco algérienne) charlatanique fasciste !
Mali: nouveaux combats, les drones « Predators » entrent en action
De nouveaux combats ont opposé samedi des rebelles touareg alliés aux forces françaises et un groupe armé dans le nord du Mali. La traque des jihadistes se poursuit dans le massif des Ifoghas, avec l’appui désormais des redoutables drones américains « Predators ».
Des combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) ont affronté samedi matin les hommes d’un groupe armé à In-Khalil, localité proche de Tessalit et de la frontière avec l’Algérie, selon des sources sécuritaires régionale et malienne.
La source sécuritaire malienne a évoqué « des combattants arabes » affrontant le MNLA, sans plus de détails. Le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, autonomiste, créé en mars 2012), a affirmé avoir attaqué tôt samedi matin le MNLA en représailles à des violences contre des Arabes dans la zone.
Mohamed Ibrahim Ag Assaleh, responsable du MNLA basé à Ouagadougou, a assuré que les assaillants sont des « terroristes » menés par Omar Ould Hamaha, du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), un des groupes islamistes ayant occupé le nord du Mali en 2012 et qui a revendiqué un attentat-suicide commis vendredi à In-Khalil contre le MNLA.
Pertes tchadiennes
In-Khalil est à plus de 175 km au nord de Kidal. Les forces françaises ont repris fin janvier le contrôle de l’aéroport de Kidal avec quelque 1800 soldats, qui sécurisent la ville, contrôlée depuis peu par des islamistes se disant « modérés » et le MNLA qui y refuse la présence de soldats maliens mais assure collaborer avec la France.
Les troupes françaises, maliennes et africaines bénéficient désormais sur le champ de bataille du soutien de drones américains Predators. Les Etats-Unis ont déployé plusieurs de ces redoutables engins au Niger voisin, sur une base de Niamey, d’où ils décolleront pour effectuer des vols de reconnaissance sur le Nord malien.
Ces drones ne ne feront pas usage des missiles dont ils sont équipés, mais seront seulement utilisés pour espionner les combattants islamistes au Mali, selon Washington.
(ats / 23.02.2013 18h08)
Published on Friday, February 22, 2013 by Common Dreams
With Little More Than a Note, Obama Deploys US Troops To Niger
West African nation that will host fleet of US drones will also have armed US soldiers with « boots on the ground »
– Jon Queally, staff writer
With little more than a note to Congress, President Obama announced Friday morning that he has ordered the deployment of approximately 100 armed US soldiers to the west African country of Niger.
President Obama has order US soldiers to the west African nation of Niger. (AP) According to the Associated Press, Obama’s letter stated that the mission would be to conduct « intelligence sharing » with French troops stationed in the neighboring country of Mali who have joined that country’s army in a fight with Toureg fighters in the north.
As AP notes:
The U.S. and Niger signed an agreement last month spelling out legal protections and obligations of Americans who might operate from the African nation. But U.S. officials declined at the time to discuss specific plans for a military presence in Niger.
The announcement of « boots on the ground » in Niger comes just weeks after reports surfaced that the US was in negotiations to establish an airbase in the country so that a portion of its drone fleet could operate in the region.
Events in Mali that led to the current violence followed on the US/NATO intervention in Libya in 2011. The cumulative effect, however, has been a growing chorus of western officials who say that west Africa is now the new front on the « war on terror » and the increased military presence, from Libya, then Mali, and now Niger, suggests that the buildup in the region is just beginning.
In the era of executive authority—almost entirely enabled by the annually renewed Authorization for Use of Military Force enacted after the events of 9/11—the question remains, at what point will Congress reassert its right to control declarations of war and at what point will the US public begin to question a « war on terror » that can deploy US soldiers in a foreign nation with the quick delivery of a simple presidential note?
U.S. troops arrive in Niger to set up drone base
By Craig Whitlock, Published: February 22
Washington Post
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President Obama announced Friday that about 100 U.S. troops have been deployed to the West African country of Niger, where defense officials said they are setting up a drone base to spy on al-Qaeda fighters in the Sahara.
It was the latest step by the Pentagon to increase its intelligence-gathering across Africa in response to what officials see as a rising threat from militant groups.
In a letter to Congress, Obama said about 40 U.S. service members arrived in Niger on Wednesday, bringing the total number of troops based there to “approximately” 100. He said the troops, which are armed for self-protection, would support a French-led military operation in neighboring Mali, where al-Qaeda fighters and other militants have carved out a refuge in a remote territory the size of Texas.
The base in Niger marks the opening of another far-flung U.S. military front against al-Qaeda and its affiliates, adding to drone combat missions in Afghanistan, Yemen and Somalia. The CIA is also conducting drone airstrikes against al-Qaeda targets in Pakistan and Yemen.
Senior U.S. officials have said for months that they would not put U.S. military “boots on the ground” in Mali, an impoverished nation that has been mired in chaos since March, when a U.S.-trained Malian army captain took power in a coup. But U.S. troops are becoming increasingly involved in the conflict from the skies and the rear echelons, where they are supporting French and African forces seeking to stabilize the region.
Obama did not explicitly reveal the drone base in his letter to Congress, but he said the U.S. troops in Niger would “provide support for intelligence collection” and share the intelligence with French forces in Mali.
A U.S. defense official, speaking on the condition of anonymity to provide details about military operations, said that the 40 troops who arrived in Niger on Wednesday were almost all Air Force personnel and that their mission was to support drone flights.
The official said drone flights were “imminent” but declined to say whether unarmed, unmanned Predator aircraft had arrived in Niger or how many would be deployed there.
The drones will be based at first in the capital, Niamey. But military officials would like to eventually move them north to the city of Agadez, which is closer to parts of Mali where al-Qaeda cells have taken root.
“That’s a better location for the mission, but it’s not feasible at this point,” the official said, describing Agadez as a frontier city “with logistical challenges.”
The introduction of Predators to Niger fills a gap in U.S. military capabilities over the Sahara, most of which remains beyond the reach of its drone bases in East Africa and southern Europe.
The Pentagon also operates drones from a permanent base in Djibouti, on the Horn of Africa, and from a civilian airport in Ethiopia.
The U.S. military has been flying small turboprop surveillance planes over northern Mali and West Africa for years, but the PC-12 spy aircraft have limited range and lack the sophisticated sensors that Predators carry.
U.S. military contractors have been flying PC-12 surveillance aircraft from Agadez for several months. Those planes do not carry military markings and only require a handful of people to operate.
In contrast, Predators need ground crews to launch, recover and maintain the drones. Those crews, in turn, require armed personnel for protection.
The U.S. defense official said it is likely that more U.S. troops will deploy to Niger but declined to be specific. « I think it’s safe to say the number will probably grow,” he said.
The Predators in Niger will only conduct surveillance, not airstrikes, the official said. “This is purely an intelligence-gathering mission,” he said. Other officials said the Obama administration had not ruled out arming the Predators with missiles in the future.
Information collected from reconnaissance missions will be shared with the French and other African militaries so they can attack al-Qaeda targets, officials said.
There is evidence that al-Qaeda fighters in West Africa are already bracing for drone warfare. The Associated Press reported finding an al-Qaeda document in Timbuktu, Mali, that listed 22 tips for avoiding drones. Among other countermeasures, it advised hiding “under thick trees” and buying off-the-shelf electronic scramblers “to confuse the frequencies used to control the drone.”
Niger, one of the poorest countries in the world, signed an agreement with the United States last month that provides legal safeguards for U.S. forces stationed there. Nigerien officials are concerned about the spillover of violence and refugees from Mali, which has threatened to destabilize the entire region.
Because Mali’s coup leaders toppled a democratically elected government, the U.S. government is prohibited by law from giving direct military aid to Mali.
Johnnie Carson, the State Department’s top diplomat for Africa, told reporters Friday that security assistance and other aid could “immediately” resume to Mali “if there is a restoration of democracy.” Mali has tentatively scheduled elections for July.
The French military launched a surprise intervention in Mali last month after Islamist fighters swept south and threatened to take over much of the country.
Since then, about 4,000 French troops and a coalition of about 6,000 African forces have retaken major cities in northern Mali, chasing al-Qaeda fighters and other militants into remote areas. One French official described combat operations there as “a little like Afghanistan.”
French military leaders have said they would begin a partial withdrawal next month. Their strategy hinges on enlisting Malian troops and other African forces to act as peacekeepers, while negotiating side deals to persuade some of Mali’s many militant factions to turn against al-Qaeda.
But al-Qaeda fighters and other Islamist militants have quickly adopted guerrilla tactics and show no sign of disappearing. Car bombs and suicide attacks have flared in recent days and are likely to intensify in the coming weeks, Carson acknowledged.
“There’s no question that [al-Qaeda] has not been totally defeated, but they have been significantly degraded,” he said at a breakfast sponsored by the Center for Media and Security.
Karen DeYoung contributed to this report.
© The Washington Post Company
Mali: Entrée en piste des drones Predators!
Par Mame Diarra Diop – 25/02/2013
Face à l’arsenal militaire impressionnant des jihadistes du Nord Mali, les forces coalisées engagent des drones Predators américains pour mieux débusquer l’ennemi et l’anéantir
Un week-end violent dans la lutte contre le terrorisme au Nord du Mali. En milieu de semaine dernière, Gao est attaqué par des infiltrés, ensuite deux attentats à la voiture piégée ont lieu à Kidal et Tessalit, visant les forces armées maliennes, françaises et africaines. Puis Tessalit entre jeu, précisément la localité de Il Khalil, où des combats entre rebelles touaregs du MNLA et les arabes du Mouvement Arabe de l’Azawad, qui accusent les premiers d’exactions sur leurs populations. Du reste, le MNLA dément cette allégation affirmant plutôt avoir eu affaire à des combattants du Mujao. Au même moment, la traque contre les jihadistes se poursuit dans les montagnes rocailleuses de l’Adrar des Iforas, où les français ont effectué des frappes aériennes, ce dimanche 24 février. Autant dire que les choses se corsent. Et la guerre s’accélère au Nord du Mali. Pour mieux faire face à cet ennemi sournois, perfide, retranché dans un terrain qu’il maîtrise, entre sables, dunes et monts, il faut une surveillance et du renseignement. Fort de leur expérience en Afghanistan, les Américains ont donc déployé les redoutables drones Prédators depuis une base aérienne au Niger au Nord du Mali.
© http://lessakele.over-blog.fr
Entrée en piste des drones Predators au Mali
A quoi servent les drones Predators?
Ces petits appareils longs et fins ont deux fonctions. La surveillance et l’attaque. Leur particularité et qu’ils sont pilotés depuis le sol. Drone, signifie « faux bourdon » en anglais et pour l’instant, au nord du Mali, ces drones ne feront pas usage des missiles dont ils sont équipés, mais seront seulement utilisés pour espionner les combattants islamistes au Mali, selon Washington, qui a jugé bon d‘en envoyer. Au total, une centaine de personnels militaires américains sont déployés au Niger pour l’intervention de ces drones. Alors qu’une base militaire américaine pourrait être installé là.
Ces drones pourraient-ils changer le visage de la guerre au Nord du Mali?
Alors que les combats au sol tournent au massacre, les drones Predators permettront de localiser rapidement la position de combattants islamistes et donc de frapper pour détruire leurs arsenaux militaires ou leurs abris éventuels. C’est donc une arme puissante face à la stratégie de guérilla au sol des islamistes. Le Président Frnaçois Hollande avait même déclaré que leur usage pourrait changer les choses dans la guerre contre les jihadistes au nord du Mali ? Sommes-nous déjà dans la phase ultime de l’opération Serval ?
SENEGAL-AFRIQUE-USA-SECURITE
Atelier sur la lutte contre l’extrémisme violent dans le Sahel à partir de lundi
2013-05-02 17:11:11 GMT
Dakar, 2 mai (APS) – Un atelier sur le rôle de la sécurité et du développement dans la lutte contre l’extrémisme violent dans le Sahel démarre lundi à Dakar, à l’hôtel King Fahd Palace, à l’initiative de l’ambassade des Etats-Unis et du gouvernement du Sénégal, en partenariat avec le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (ACSS), a appris l’APS de source diplomatique.
Selon un communiqué transmis à l’APS, la cérémonie d’ouverture sera présidée à 11 heures, par Lewis Lukens, ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, et le général Pathé Seck, ministre sénégalais de l’Intérieur, en présence d’ Ahmédou Ould-Abdallah, président du Centre des stratégies pour la sécurité au Sahel et au Sahara qui ‘’délivrera le discours principal’’.
Prévu jusqu’au 10 mai, cet atelier ‘’regroupera environ 60 participants venant de 13 pays africains, dont des représentants du gouvernement américain et des experts d’organisations internationales telles que le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), et l’Agence américaine pour le développement international (USAID)’’.
La rencontre ‘’permettra d’aborder le rôle des programmes axés sur le développement pour trouver des solutions aux problèmes de sécurité dans la région du Sahel’’, ajoute le texte.
La même source souligne que ‘’les experts examineront les moyens de coordonner les efforts pour trouver des solutions à long terme pour préserver la sécurité, la paix et la stabilité des citoyens dans une région qui a longtemps souffert de groupes extrémistes violents’’.
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