Pas de trêve des confiseurs pour Maroc Telecom.
KT Corp, le deuxième opérateur de Corée du Sud vient d’annoncer officiellement son intention de racheter les parts détenues par l’actionnaire principal, Vivendi (avec 53%) dans le groupe de télécoms marocains, premier opérateur de téléphonie mobile du royaume chérifien.
Néanmoins, selon le porte-parole du groupe sud-coréen, la lettre d’intention reçue à Paris « n’est pas une offre ferme ». Ce dernier ajoutant qu’il s’agissait d’une « proposition préliminaire, non contraignante légalement ».
En s’implantant en Afrique et donc loin de son continent d’origine, l’Asie, le groupe coréen souhaite élargir sa base de clientèle et augmenter son chiffre d’affaires alors que le marché coréen est proche de la saturation.
L’abandon de la Russie, en mi-2011, lui aura en effet fait perdre son principal relais de croissance.
En juin dernier, KT a tenté de prendre 20% du capital de l’opérateur sud-africain Telkom South Africa, mais Pretoria aura vu d’un mauvais œil une telle percée asiatique sur son territoire. En tout état de cause, avec une dette nette inférieure à deux fois son Ebitda, KT pourrait largement financer le rachat des parts de Maroc Telecom détenues par Vivendi.
Mais d’autres groupes seraient également intéressés : le Qatari Qtel mais également l’Emirati Etisalat, ces derniers pouvant aisément surenchérir l’offre du Coréen. Les quelques 5,5 milliards d’euros attendus par Vivendi – correspondant à une prime de 17 % sur le dernier cours coté de Maroc Telecom – n’étant visiblement pas de nature à les décourager.
Si l’on en croit les analystes, Qtel semble favori, la proximité culturelle entre le Qatar et le Maroc jouant en sa faveur et l’opérateur qatari disposant également d’une plus grande force financière, sa dette nette approchant la valeur de son Ebitda. Sa présence en Algérie et en Tunisie pourrait également lui offrir des synergies, des perspectives de croissance qui pourraient le conduire à offrir un prix de rachat supérieur.
A noter également que France Télécom, déjà présent au Maroc avec une participation minoritaire dans le deuxième opérateur du pays Meditel, estime quant à lui que Maroc Telecom est « stratégiquement intéressant ».
Il est vrai que la « mariée » est « alléchante » : l’opérateur marocain détient sur le territoire national une part de marché de 47% contre 30% pour Meditel et 23% pour Wana Corporate.
Autres atouts et non des moindres : Maroc Telecom contrôle Casanet, premier fournisseur d’accès Internet du pays et détient des parts majoritaires dans les opérateurs historiques du téléphone au Burkina Faso (Onatel), au Gabon (Gabon Télécom), au Mali (Sotelma) et en Mauritanie (Mauritel).
Affaire à suivre quoiqu’il en soit : mené par CA CIB et Lazard, le processus de vente de Maroc Telecom pourrait aboutir dans les premières semaines de 2013.
Sources : Presse marocaine, AFP, Reuters
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 27 décembre 2012 –
le marcher télécoms dans le Maroc ça bouge très vite. est tous ça pour le bien des clients.
et bien sur que le leader du marché Maroc télécoms qu’il a un service stable. pour moi je suis satisfait 100% malgré quelque problème mais il reste la moyen efficace.
Je crois que cette rachat n’aurait pas lieu , puisque l’écart du distance entre la Chine et l’Afrique est très large. Et je n’imagine pas la difficulté des personnels africains quand on les imposent de parler chinois.
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