L’Espagne se résigne à faire appel à l’Europe

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C’est fait ! Face à la situation de plus en plus alarmante, l’Espagne s’est résignée samedi à recourir à une aide financière européenne pour tenter de solutionner sa crise bancaire et stopper l’aggravation de ses comptes publics.

Depuis fin 2009, quatre plans auront ainsi vu le jour, la Grèce, l’Irlande et le Portugal en étant les autres bénéficiaires.

Objectif affiché par les protagonistes – les ministres des Finances des 17 pays de la zone euro – après une réunion téléphonique organisée d’urgence sur le dossier : renflouer le secteur bancaire de l’Espagne pour un montant maximum évalué par l’Eurogroupe à cent milliards d’euros.

Le ministre de l’économie espagnol, Luis de Guindos a affirmé par ailleurs qu’aucune contrainte de réformes économiques « hors du domaine du secteur financier » n’avait été imposée en échange. « Les conditions seront imposées aux banques, pas à la société espagnole », a-t-il tenu à préciser.

« Cela n’a rien à voir avec un sauvetage », s’est également défendu M. de Guindos, ce dernier précisant que l’aide serait réservée aux 30% des banques qui ont le plus de difficultés, et identifiées comme telles dans le rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié vendredi soir.

Bien évidemment, si l’on en croit le ministre, il n’aurait subi aucune pression de la part de ses partenaires européens. On ne demande qu’à croire ….

Sources : AFP, Reuters