Fort impact à prévoir sur l’économie mondiale et notamment sur le marché des matières premières : selon un économiste chinois travaillant pour le gouvernement, la croissance économique chinoise devrait passer sous la barre des 8% au deuxième trimestre.
Pire encore, selon lui, la faiblesse de la conjoncture pourrait perdurer, voire empirer ?
« La tendance au ralentissement est loin d’être terminée », a ainsi indiqué Wang Jian, collaborateur de la principale agence de planification du pays, le comité pour le développement national et les réformes.
Selon lui, si les analystes s’attendent à un taux de croissance de 7,9% en valeur glissante annuelle entre avril et juin, ce taux devrait franchir pour la première fois depuis 2009 le seuil de 8%.
Or un tel niveau est considéré par nombre d’investisseurs comme le minimum de croissance nécessaire en Chine pour assurer un nombre suffisant de créations d’emplois.
Selon Wang Jian, l’économie chinoise sera actuellement frappée par la crise qui sévit actuellement dans le monde occidental, contexte de nature à affaiblir la demande et de provoquer des surcapacités.
Au final, la situation ambiante est telle que les entreprises réduisent leurs investissements, tout en freinant leurs souscriptions de nouveaux prêts auprès de banques.
A noter également que le State Information Center, institut de réflexion affilé au gouvernement, a récemment indiqué quant à lui s’attendre à ce que le produit intérieur brut (PIB) revienne à 7,5% en valeur glissante annuelle sur le deuxième trimestre.
Arguments invoqués : les freins pesant actuellement sur le secteur immobilier et la baisse de la demande extérieure.
Le journal gouvernemental a quant à lui indiqué la semaine dernière que la Chine allait accélérer le processus d’approbation des investissements d’infrastructure, l’objectif étant de faire face à un ralentissement de l’économie.
Sources : ats, Reuters
Chine : l’activit
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