N’en déplaise à Christine Lagarde, tous les Grecs ne sont pas redevables de l’impôt sur le revenu, loin s’en faut.
Bien au delà des exhortations de la Présidente du FMI (Fonds Monétaire International) faites aux contribuables de Grèce …
Selon l’ONG Praksis, 1.500 personnes vivraient dans les rues et 11.500 dans des squat.
« La majorité des 1 500 sont des chômeurs ou des toxicomanes, abandonnés après la fermeture des centres de désintoxication pour cause de crise« , a par ailleurs le président de Praksis, Tzanetos Antypas.
La plupart des 11.500 sont des immigrés sans papiers, entassés à 15 ou 20 personnes dans des appartements délabrés du centre d’Athènes, a-t-il ajouté.
Conséquences de la crise, un nouveau profil de sans logis est récemment apparu : « des hommes entre 40 et 55 ans, des chômeurs ou des gens qui ne peuvent plus payer leur loyer ou assumer les responsabilités de leurs familles » selon l’ONG.
Déjà, en septembre 2009, l’ONG Klimaka indiquait que le nombre de sans domicile fixe avait augmenté de 25% en deux ans en Grèce.
Ajoutant égalment que la récession et l’austérité produisaient des SDF, de « nouveaux SDF » : ni immigrants, ni alcooliques, ni malades mentaux. Mais des sans-emploi, provenant de la classe moyenne, disposant jusque là d’un mode de vie satisfaisant. »
Le profil type de ces nouveaux sans domicile fixe : des citoyens entre 45 et 60 ans, ayant perdu leur emploi, leur affaire ou leur maison ajoutait l’ONG.
Sources : AFP, Presse grecque