Bonne nouvelle pour le Brésil !
L’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE) annoncé vendredi qu’en février l’inflation du pays avait ralenti son accélération à 5,8% en valeur glissante annuelle contre 6,2% en janvier.
De janvier à février, les prix n’auront augmenté que de 0,4 %.
Rappelons qu’en 2011, le Brésil avait achevé l’année avec une inflation de 6,5%, chose qui ne s’était pas vue depuis sept ans.
Pour 2012, la Banque centrale table quant à elle sur un taux d’inflation de 4,5%.
L’alimentation et les boissons, ainsi que les transports constituent les principaux secteurs ayant contribué au ralentissement de la hausse des prix.
Précisons qu’en novembre dernier, l’agence de notation Standard and Poor’s avait relevé la note du Brésil, invoquant alors les fortes capacités de résistance du pays face à la dégradation de la conjoncture économique mondiale.
Dans un communiqué, l’agence de notation avait ainsi indiqué que « l’engagement du Brésil à poursuivre une politique économique prudente, associé à une économie diversifiée et à l’amélioration progressive de son image internationale devraient limiter l’impact d’éventuels chocs extérieurs et soutenir ses perspectives de croissance à long terme ».
estimait alors que les mesures prises en 2011 par le nouveau gouvernement de Dilma Rousseff en vue de lutter contre l’inflation avaient « envoyé un important signal sur sa réactivité et son engagement à défendre la stabilité économique ».
Si au début de l’année 2011, de nombreux investisseurs s’étaient inquiétés des perspectives économiques du Brésil, redoutant notamment une flambée du crédit, Moody’s expliquait pour sa part que les mesures budgétaires et monétaires prises par le nouveau gouvernement brésilien « étaient de nature à désamorcer les sources de la surchauffe économique ».
Rappelons à toutes fins utiles que le Brésil est la huitième économie mondiale et le cinquième pays de la planète par sa population.
Sources : AWP, AFP, France Info, Reuters, Le Monde