Le cours du café a régressé durant ces 7 derniers jours, victime quelque part de son succès, les prix ayant atteint la semaine dernière leur plus haut niveau depuis mai.
Les investisseurs auront donc jugé que les cours étaient montés de manière exagérée, une correction à la baisse s’avérant ainsi nécessaire.
Les prix ont pu également être impactés par un renforcement du billet vert par rapport à l’euro, les achats de café, libellés en dollar, devenant de facto moins attractifs pour les investisseurs munis d’autres devises.
A noter également que si la prochaine récolte du Brésil (1er exportateur mondial) pourrait se voir affectée par la sécheresse, les opérateurs s’avèrent moins inquiets en ce qui concerne la production du Vietnam (2e exportateur mondial).
Les mois de juillet et août ont en effet été affectés par une importante sécheresse dans les régions productrices brésiliennes, si la récolte actuelle ne devrait certes pas être impactée, la prochaine pourrait l’être en cas de persistance des conditions météorologiques actuelles.
C’est dans un tel contexte que la semaine dernière le prix de l’arabica avait grimpé à son plus haut niveau depuis début mai, à 290,65 cents la livre.
Au final, vendredi en début de matinée, la tonne de robusta pour livraison en novembre valait 2.179 dollars sur le Liffe de Londres, contre 2.274 dollars le vendredi dernier en début d’après-midi.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en décembre cotait 279 cents contre 288 cents la semaine précédente.
Sources : AWP, AFP