Les socialistes du l’Union européenne viennent désormais à la rescousse de la Grèce et de l’Irlande. Le président du Parti socialiste européen Poul Rassmussen a en effet demandé vendredi à Athènes que les pays membres de l’UE se mettent d’accord en mars prochain pour « abaisser le taux d’intérêt » du prêt consenti aux deux pays actuellement en grandes difficultés financières.
« Nous avons un message du PSE au conseil européen : il est temps pour vous de décider d’abaisser le taux d’intérêt pour la Grèce et l’Irlande », a ainsi déclaré M. Rassmussen à la presse, en guise de prélude de la réunion des dirigeants des partis socialistes européens, axée tout particulièrement sur les scénarii permettant de faire face à la crise de l’euro et de la dette.
Rappelons que dans le cadre du prêt de 110 milliards d’euros consenti par le FMI et l’UE à la Grèce en mai dernier, Athènes a obtenu un taux aux alentours de 5%.
L’Irlande doit pour sa part payer des intérêts d’environ 5,8% pour le prêt de 85 milliards d’euros octroyé en fin d’année 2010.
Le PSE demande en outre que l’Union accepte l’émission d’euro-obligations et une taxe sur les transactions financières de 0,1%, mesures qui permettraient selon lui d’alimenter les caisses publiques de 240 à 250 milliards d’euros . « Il est grand temps que les banques, les hedge funds (fonds spéculatifs) et les spéculateurs cofinancent la sortie de crise« , a par ailleurs ajouté M. Rasmussen.
« La Grèce a besoin de plus de temps » a de son côté plaidé le leader du SPD allemand Sigmar Gabriel. Martine Aubry, premier secrétaire du PS français saluant quant à elle le « courage » du Premier ministre grec, M. Papandréou, dans la mise en oeuvre des mesures d’austérité pour sortir le pays de la crise. Estimant elle aussi qu’il fallait donner « plus de temps à la Grèce ».
Par ailleurs, le chef de gouvernement grec estime également pour sa part que les attaques dont font actuellement l’objet l’Espagne et le Portugal de la part des marchés sont « injustes », arguant que « ces pays n’ont pas une dette ni un déficit énormes ». Selon lui, « l’Europe pourrait très facilement arrêter les attaques contre l’Espagne et le Portugal avec les euro-obligations« .
Réunis parallèlement vendredi à Helsinki, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la droite européenne, se sont montrés ouverts à une éventuelle baisse du taux d’intérêt versé par l’Irlande, réclamée par le futur Premier ministre irlandais Enda Kenny, indiquant toutefois que l’octroi d’une telle « faveur » serait soumise à conditions. « Aucune voix ne s’est élevée contre » les idées de M. Kenny sur une baisse du taux irlandais, a ainsi déclaré le président des conservateurs européens Wilfried Martens, lors d’une conférence de presse.
Tout en reconnaissant qu’aucune voix ne s’était non plus « élevée pour » … Reste que M. Kenny a rencontré le président de l’UE Herman Van Rompuy pour discuter du sujet.
Comme on pouvait s’y attendre, la chancelière allemande Angela Merkel a toutefois clairement fait savoir qu’il y aurait des contreparties à un éventuel assouplissement du dispositif, tels qu’un renforcement des conditions et des engagements.
Sources : Reuters, AFP
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