Le prix du baril a chuté mardi à New York, régressant de près de 3%. Il est désormais revenu au niveau observé début novembre.
Principales raisons d’une telle baisse : le raffermissement du dollar et les craintes que la Chine ne mette en oeuvre de nouvelles mesures monétaires.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en décembre a ainsi achevé la journée à 82,34 dollars, en repli tout de même de 2,52 dollars par rapport à lundi !
Une valeur qui constitue son plus bas niveau depuis deux semaines, et ce, alors même, qu’il y a quelques jours à peine, le cours avait de nouveau tutoyé ses niveaux d’octobre 2008.
Parallèlement à Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique chutait quant à lui de 1,97 dollar à 86,70 dollars.
Certains analystes estiment pour leur part, que le marché demeurait jusqu’à présent surévalué, des corrections s’avérant nécessaires.
Les craintes de relèvement des taux d’intérêt en Chine auront fait le reste alors que la banque centrale de Corée du Sud annonçait le relèvement d’un quart de point de son taux directeur à 2,5% en vue de limiter l’inflation.
Les difficultés de la zone euro et tout particulièrement de l’Irlande et du Portugal auront quant à elles affaibli l’euro, élément de nature à faire chuter le cours du pétrole.
Sources : AFP, Reuters