Rafale : les Emirats exigent des faveurs pour Etihad

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Alors que Dassault compte vendre une soixantaine d’avions de combat Rafale aux Emirats arabes unis, ceux-ci viennent de soumettre de nouvelles exigences. Les Emiratis exigent des créneaux supplémentaires, essentiellement à Roissy, pour les compagnies aériennes Emirates et Etihad.
Les négociations avaient déjà échoué il y a 6 mois. Les Emirats exigeaient alors le doublement du nombre de vols de leurs compagnies aériennes en France.

Comme le souligne La Tribune, les négociateurs français doivent désormais choisir de « sacrifier » en partie soit Dassault, soit Air France.

Dassault, qui n’a pas encore réussi à vendre le moindre Rafale à l’export, aurait dû mal à se passer de se contrat, estimé entre 6 et 8 milliards d’euros.
Quant à Air France, son PDG est entré en guerre contre les compagnies aériennes du Golfe, accusées de bénéficier du support massif des gouvernements dont elles dépendent pour venir chasser sur les terres des compagnies européennes.
Sans compter les Etats-unis, qui font tout pour que le Rafale ne vienne pas équiper les armées des Emirats.
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  1. Un Rafale s’est crashé ce dimanche au large du Pakistan, le pilote est indemne.
    Le ministère de la Défense annonce, ce dimanche 28 novembre, qu' »en début d’une mission d’appui aérien en Afghanistan, un pilote de Rafale qui opérait depuis le porte-avions Charles de Gaulle, s’est éjecté de son avion en mer, au large du Pakistan. Le pilote a été immédiatement récupéré par l’hélicoptère en charge de la sécurité des opérations aériennes. Il est indemne et actuellement pris en charge par l’équipe médicale du bord.
    L’avion de combat Rafale F3, s’est abîmé en mer non loin du porte-avions, dans la zone d’opérations du groupe aéronaval située à plus de 100 km des côtes pakistanaises. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l’accident », précise le ministère.
    Cet accident est le quatrième impliquant un Rafale, fleuron de l’aéronautique française, produit par Dassault. Il intervient alors que des négociations sont en cours avec le Brésil et les Emirats arabes unis, qui envisagent d’acheter l’avion.
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20101128trib000576964/accident-de-rafale-au-large-du-pakistan.html
    Un Rafale du Charles-de-Gaulle se crashe en mer – pas de victime
    Selon nos informations, un Rafale de la Marine, embarqué à bord du Charles-de-Gaulle, s’est crashé aujourd’hui. Au large des côtes pakistanaises, le porte-avions est engagé depuis vendredi dans les opérations aériennes au-dessus de l’Afghanistan.
    L’accident a eu lieu ce dimanche, en milieu de journée (12 heures locales), sans faire de victime. Une patrouille mixte composée d’un Super-Etendard et d’un Rafale a été catapultée pour conduire une mission au dessus de l’Afghanistan. Rapidement, les deux avions ont fait demi-tour et le pilote du Rafale s’est éjecté à proximité du porte-avions. Il a été aussitôt récupéré par l’hélicoptère « Pedro » et se trouve actuellement à bord, indemne.
    Les causes de cet accident sont pour l’heure complètement inconnue. Une enquête a été ouverte.
    Cet accident est le quatrième impliquant un Rafale. Fin 2007, un appareil de l’Armée de l’air s’était écrasé en Corrèze, vraisemblablement à la suite d’une désorientation spatiale du pilote – qui est mort dans l’accident. Puis, en septembre 2009, deux Rafale se sont percutés en vol au dessus de la Méditerranée, au cours d’un entraînement. L’un des deux pilotes avait trouvé la mort, l’autre étant récupéré sain et sauf.
    L’accident d’aujourd’hui est une mauvaise nouvelle pour les négociations avec le Brésil et les Emirats arabes unis, qui envisagent d’acheter l’avion.
    Depuis vendredi 26 novembre, les Rafale et Super-Etendard du porte-avions Charles-de-Gaulle participent aux opérations de la coalition dans le ciel afghan. Les premiers vols opérationnels ont débuté dès jeudi, mais seuls les appareils de contrôle aérien Hawkeye ont été engagés.
    L’aéronavale française est complètement intégrée dans le dispositif allié, à dominante américaine. Les appareils peuvent réaliser des missions de reconnaissance ou d’appui aérien (Close air support) pour les troupes au sol. Et de contrôle aérien pour les Hawkeye. Ces opérations, de l’ordre d’une dizaine de sorties par jour, devraient durer une trentaine de jours.
    Entre la date de son départ (retardé) de Toulon et les premières missions, le Charles-de-Gaulle a donc mis trois semaines de transit. Cela signifie qu’en une vingtaine de jours, la France a les moyens de déployer une « base aérienne » flottante avec une vingtaine d’avions de combat à plus de 5000 kilomètres, sans demander l’autorisation à quiconque. A part la France, seuls les Etats-Unis en sont capables.
    http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Un-Rafale-du-Charles-de-Gaulle-se-crashe-en-mer-pas-de-victime-actualise-2_a45.html

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