La dette publique française établit un nouveau record à 1 591 milliards d’euros

dette-publ.jpg Usque ad ascendat* ? Hélas, il s’agit plutôt d’une descente aux enfers des déficits pour la dette publique française, qui vient d’établir un nouveau record à 1 591.5 milliards d’euros. Ce ne sont pas moins de 56 nouveaux milliards d’euros de dette qui sont venus s’ajouter depuis… le premier trimestre 2010.

On se rappelle alors que le plan de rigueur de François Fillon prévoit une réduction de 100 milliards d’euros… en 3 ans, au prix de multiples sacrifices fiscaux pour le contribuable lambda français. Ca y est, le vertige vous a pris ?

Les chiffres évoqués ici sont ceux de la dette publique dite de Maastrich, qui est une dette brute. Cette dette, exprimée en % du Produit intérieur brut correspond donc actuellement à 82.9% du PIB national, alors que les critères du Traité sur l’Union européenne spécifie que l’endettement public doit être inférieur à 60% du PIB. A noter également qu’il y a juste un an, la dette de la France au T2 2009 ne s’élevait qu’à 74.2% du PIB.

Du point de vue historique, il faut bien constater les effets dévastateurs du plan de relance de Nicolas Sarkozy à partir de 2007. C’est bien un gouvernement de droite qui a fait exploser la dette de la France, la courbe de l’évolution de la dette parle d’elle-même :

dettefrance.pngMais comme aime souvent le répéter monsieur David Lisnard, la dette liée à l’investissement n’est pas une mauvaise dette, au contraire.  Or, il faut malheureusement constater que  cette augmentation de la dette provient de l’effet de la hausse de l’endettement de l’Etat et de celui de la dette sociale.

Ainsi, la contribution de l’

(2 commentaires)

  1. Beh, elle peut aller loin, rien ne dit que ca doive s’arreter: le capitalisme marche avec la fuite en avant et la dette pour generer du pognon qui sera travaillé et fera tourner la machine de la consommation.
    L’état en tant que grande entreprise (sisi) montre dont l’exemple, et en tant que sponsor officiel des petits rentiers qui soutiennent l’économie (RSA et compagnie – ca coute toujours moins cher que faire travailler les francais quand un ouvrier c’est 30 dolls/mois a l’autre bout du monde…) se doit d’injecter du pognon dans l’economie.
    L’économie (les industriels et les banquiers) ne peuvent que le remercier de fournir les flics et les routes pour permettre a la societe industrielle de se developper.
    La dette est donc d’interet public. Enfin plutot d’interet industriel.
    Il n’y a donc pas de raison qu’elle s’arrete, a moins que la société industrielle soit sur son déclin, ce qui semble assez peu probable…

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