Bien mal acquis ne profiterait donc jamais ?
Alors que les tensions entre Grande-Bretagne et Argentine se sont récemment avivées compte-tenu d’un différend « pétrolier » concernant l’exploration autour des iles Malouines, la compagnie pétrolière britannique Desire Petroleum pourrait devoir faire face à un cuisant échec.
Même si le groupe a laissé entendre qu’il était trop tôt pour pouvoir tirer des conclusions définitives, le premier forage de sa très controversée campagne de prospection pourrait ne pas être concluant.
Bilan des courses : le titre de Desire Petroleum a littéralement dégringolé lundi, chutant de 50%.
Rappelons que fin février,
Desire avait commencé des travaux de forage d’un puits au large des îles Malouines, des opérations de nature à raviver les tensions entre le Royaume-Uni et l’Argentine, laquelle revendique toujours la souveraineté sur l’archipel.
Mais c’était sans compter sur un revirement de la situation, le journal Sunday Times affirmant ce week-end que les premiers travaux auraient démontré certes la présence d’hydrocarbures mais dans des quantités insuffisantes pour être exploités de manière rentable.
Lundi, Desire Petroleum a tenté de corriger le tir, déclarant qu’elle avait creusé le puits jusqu’à une profondeur de 3.570 mètres, et qu’une batterie de mesures était actuellement en cours de réalisation, dans le but de déterminer la présence ou non de pétrole ou de gaz.
La compagnie pétrolière a par ailleurs ajouté qu’elle avait découvert jusqu’ici des « indications d’hydrocarbures » à plusieurs niveaux, mais que certaines mesures tendaient à démontrer que la qualité n’était pas au rendez-vous.
Desire Petroleum estime être en mesure d’achever le forage et en communiquer les résultats d’ici la fin de la semaine.
En tout état de cause, les investisseurs demeurent inquiets, faisant chuter le cours du groupe, coté sur l’AIM, le marché londonien dédié aux PME. Desire Petroleum a même entraîné dans sa dégringolade les titres des autres sociétés qui participent à l’exploration pétrolière aux Malouines : Rockhopper et Falkland Oil & Gas.
Vers 09H18 GMT, l’action Desire Petroleum tombait de 49,88% à 50,13 pence, Rockhopper chutant quant à lui de 27,10% à 39 pence, et Falkland Oil & Gas de 10,85% à 121,25 pence.
Rappelons par ailleurs que si ce gisement de pétrole avait fait l’objet d’études approfondies en 1998, les techniques d’extraction en vigueur à l’époque avaient conduit à l’abandon du projet, les experts doutant de la rentabilité de l’exploitation du site dans de telles conditions.
Mais les temps ont changé et les techniques ont fortement évolué, de telle sorte que de nouvelles études géologiques devaient permettre de garantir désormais la rentabilité du projet. Ce qui reste tout de même à vérifier …
Selon les premières évaluations, le gisement serait doté de 60 milliards de barils de pétrole … affirmait-on récemment.
Décidément, le Royaume-Uni traverse une mauvaise passe. Le Royaume-Uni fonce vers le défaut de paiement.
Et l’Irlande ?
Où en sont les déficits et la dette publique de l’Irlande ?
Réponse : ça ne va pas s’arranger.
Mardi 30 mars 2010 :
L’Irlande nationalise la banque Allied Irish Banks. De plus, l’Etat va prendre 40 % du capital d’une deuxième banque, la Bank of Ireland.
Lisez cette dépêche Reuters :
D’après la presse irlandaise, la part de l’Etat dans Allied Irish Banks pourrait passer de 25 % à 70 % à la suite de ce transfert.
« Nous devons faire en sorte que les banques soient en position de se financer dans un climat de confiance sur les marchés mondiaux », a dit le ministre des Finances Brian Lenihan sur la radio publique RTE.
Prié de dire si l’Etat pouvait prendre une participation majoritaire dans Allied Irish, il a renvoyé au plan qui sera présenté mardi tout en assurant que « le nécessaire » serait fait par l’Etat irlandais.
D’après le Irish Times, la participation directe de l’Etat dans Bank of Ireland pourrait passer de 16 % à 40 %.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE62S25S20100329
Mais quel est le rapport entre les Malouines et l’Irlande ?
Le ton du commentaire de la journaliste est plutôt sarcastique concernant Desire et Rockhopper. Madame Elisabeth Studer ne connait sans doute rien au pétrole et pourtant Rockhopper vient de tester le puits Sealion à plus de 2000 bbls jour avec du matériel de test aux performances limitées. Tout le monde dit qu ‘un puits horizontal avec un tubing de production de 3.5 » (pouces) produira 10 000 barils jour. On dit aussi que le pétrole des Malouines pourrait dépasser celui de la mer du Nord. Certains petits investisseurs malins viennent de se créer un joli pactole sur Rockhopper, qui vient de passer £ 5.00 par action ….
Le ton du commentaire de la journaliste est plutôt sarcastique concernant Desire et Rockhopper. Madame Elisabeth Studer ne connait sans doute rien au pétrole et pourtant Rockhopper vient de tester le puits Sealion à plus de 2000 bbls jour avec du matériel de test aux performances limitées. Tout le monde dit qu ‘un puits horizontal avec un tubing de production de 3.5 » (pouces) produira 10 000 barils jour. On dit aussi que le pétrole des Malouines pourrait dépasser celui de la mer du Nord. Certains petits investisseurs malins viennent de se créer un joli pactole sur Rockhopper, qui vient de passer £ 5.00 par action ….
[…] . Pétrole des Malouines : la Grande-Bretagne pourrait faire chou blanc […]