Pas à l’ordre du jour
C’est le terme employé par le vice-président de Fiat, John Elkann, pour évoquer la séparation de la branche automobile du groupe italien en vue de son introduction en Bourse (« spin-off »).
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Pour John Elkann, la priorité doit être donnée aux travaux à mettre en oeuvre dans le cadre de l’alliance avec Chrysler. De quoi réléguer le projet de scission de la branche automobile pas aux calendes grecques … mais presque.
Une position de poids alors que John Elkann est également président d’Exor, holding de la famille Agnelli qui détient le tiers du capital de Fiat.
Il est vrai qu’à l’heure actuelle, Fiat a du pain sur la planche. La semaine dernière, le directeur général de Fiat et de Chrysler, Sergio Marchionne, a présenté son plan pour remettre d’aplomb le constructeur américain dont Fiat détient désormais 20%, tout en disposant du contrôle opérationnel.
Certes, il n’y a pas de fumée sans feu. A l’origine, le groupe italien avait bien pour projet deprocéder au « spin-off » de sa branche automobile, laquelle regroupe les marques Fiat, Lancia et Alfa Romeo, pour la fusionner avec Opel. Mais depuis ses (vastes ?) ambitions ont échoué.
Début juillet, le directeur général de Fiat, Sergio Marchionne, avait annoncé que ce « spin-off » était gelé, arguant de la nécessité de disposer d’un plan industriel très clair pour réaliser une telle opération. ajoutant alors que la reprise d’Opel aurait été « une réelle opportunité » qui aurait permis au groupe de produire six millions de véhicules par an.
Quelques jours plus tard, Sergio Marchionne avait néanmoins précisé que le sujet n’avait « pas disparu » et que l’opération était « inévitable » à terme, ajoutant qu