Clôture CAC : 3814 (+0.76%)

CAC-111109 C’est sur un sentiment partagé qu’ont du se quitter les quelques opérateurs présents aujourd’hui à la bourse de Paris, entre signaux haussiers et éléments un peu plus inquiétants. En effet, après une ouverture en gap haussier, le troisième depuis début novembre, lui permettant de s’affranchir de la résistance des 3790, le CAC est rapidement allé au contact des 3820/3830, avant d’accélérer en direction des 3850, puis de consolider entre ces deux niveaux. Mais l’arrivée des investisseurs américains va semer le trouble et réveiller la volatilité : cela commencera par une petite chute sur le haut du gap de la matinée, avant une envolée vers les 3850, tandis que le DJ allait chercher très précisément les 10340 donnés hier, et correspondant à une résistance LT que nous surveillons depuis longue date.

Mais le retour vers l’équilibre des places américaines après le test des 10340 par le DJ va entraîner une chute libre sur le CAC, qui perdra 40 pts en une demi-heure, avant de se stabiliser tant bien que mal jusqu’à la clôture. Une rechute qui aura eu le mérite de permettre au CAC de quasiment combler son gap d’ouverture (ce dernier restant ouvert pour 0.21pts…), sans toutefois invalider le franchissement de la résistance des 3790.

Le bilan de cette séance, qui laisse malgré tout apparaître des volumes légèrement supérieurs à ceux de la veille, semble donc plutôt positif au premier abord, avec une hausse sensible même si inférieure à ce qu’elle a été l’essentiel de la séance, le franchissement de la résistance des 3790, un canal haussier TCT vert préservé, et un gap d’ouverture quasiment comblé mais pas invalidé.

Mais la mèche haute qui bute contre les 3850, renforcés par la résistance marron, borne haute potentielle d’un canal baissier MT ajouté aujourd’hui, et une clôture proche des plus bas du jour constituent les premiers signes de faiblesse du marché depuis une grosse semaine. Nous voici également avec un second doji consécutif, témoin des hésitations des opérateurs après un fort rebond qui aura laissé deux gaps ouverts sur son chemin. Des hésitations qui ne constituent pas un signal négatif en soi, mais si on y ajoute la butée des indices américains contre leurs principaux niveaux de résistances donnés dans notre analyse d’hier soir, et si on y ajoute le rebond bien plus poussif du reste du marché (comme vu cet après-midi après une analyse du SBF80), il y a de quoi redoubler de vigilance.

C’est dans cet état d’esprit que nous aborderons la séance de demain, en surveillant à la baisse la base du petit canal haussier vert clair sur 3830 (et donc au dessus des niveaux de clôture de ce soir…), avant les 3803 correspondant au micro gap haussier laissé ouvert aujourd’hui, puis les 3790. En dessous, on trouverait à nouveau les 3770, les 3750, puis bien sûr le gap haussier de lundi au niveau des 3725/3737. Ce n’est toutefois qu’en cas d’invalidation de ce gap que la situation se détériorerait un peu plus sérieusement.

A la hausse, on surveillera toujours les 3850 où se trouve l’ancienne horizontale et le haut du nouveau canal marron, sachant que leur franchissement ouvrirait la porte aux 3910, objectif théorique de l’ETEI évoquée ces derniers jours.

Point clôture US : la résistance rouge sur 10340 sur le DJ et la résistance orange des 2180 sur le Nasdaq auront bloqué les velléités des acheteurs tout au long de la séance, mais sans provoquer de repli particulièrement marqué. Le doute reste donc permi dans les deux sens, ce que l’on retrouve d’ailleurs avec le doji parfait formé sur le Nasdaq. Il faudra donc attendre au moins la séance de demain pour en savoir un peu plus…

A lire également:
Analyse CAC 10/11/09
Analyse DJ 10/11/09
Analyse Nasdaq 10/11/09

(2 commentaires)

  1. Bonsoir,
    excusez ma question de néophyte, mais pourquoi un tel intérêt pour les GAPs dans l’analyse .
    Il y a beaucoup d’analystes qui insistent sur ces gaps et le retracement ou non de ces gaps.
    Encore je comprends bien un support ou une resistance, mais la signification d’un gap me laisse dubitatif.
    Merci.

  2. C’est pourtant simple:
    – on y croit parce que ca marche
    – ca marche parce qu’on y croit

Les commentaires sont fermés.