Après une réaction plutôt encourageante hier en fin de séance, et une clôture américaine bien moins négative qu’en début de séance, le CAC éprouve les pires difficultés depuis le milieu de la matinée. Il était bien parvenu à ouvrir dans le vert pour se hisser jusque sur les 3820, mais un nouvel indice PMI décevant, au Royaume Uni cette fois, a eu raison de ce regain d’optimisme, et a renvoyé le CAC sur sa zone de support des 3775/3780 identifiée hier, correspondant notamment à la base du canal haussier marron.
Le problème est qu’aucun réel rebond ne semble se dessiner sur ce niveau, qui est même en train de céder au moment même où sont écrites ces quelques lignes. Le CAC cède ainsi 0.76% à 3766 pts, dans une tendance qui se détériore sensiblement, avant même les importantes statistiques du jour.
Les différents coups de boutoir de ces derniers jours pourraient donc bien finir par faire céder les bulls, même s’il s’agit une nouvelle fois de rester méfiant tant que nous n’aurons pas de confirmation en clôture. Pour l’heure, si la cassure des 3775/3780 se confirmait, il faudrait alors se pencher sur les 3705/3725 qui constitueraient le prochain objectif. A la hausse, seul un retour au delà des 3800, puis des 3820 serait désormais susceptible de faire changer la tendance.
Côté valeurs du CAC, quelques hausses toutefois, avec Renault et Bouygues à+1.8% sur des relèvements de recommandation. Lagardère suit d’un peu plus loin avec un gain limité à 0.7%. En repli, c’est Michelin qui réalise la moins bonne performance avec une chute de 3.3%, tandis qu’Accor cède 2.2% et Peugeot 2%, sans doute victime d’arbitrages en faveur de Renault.
L’euro, après son embellie d’hier, est de nouveau à la traîne, de retour à proximité de ses supports sur 1.4565 dollars. L’or parvient par contre à se maintenir au dessus des 1000 dollars l’once à 1005.4. Quant au pétrole, il consolide son fort rebond d’hier en revenant tourner autour des 70 dollars le baril.
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Comme je l’ai mis dans un autre commentaire, le dollar se raffermit ce qui devrait faire baisser le baril de brut or c’est l’inverse. Cette hausse du brut envers et contre le dollar me fait prendre au sérieux le nucléaire iranien
C’est un risque qui monte, tout comme leur relation avec Israël. A suivre
C’est surtout un bon outils de spéculation que d’agiter régulièrement une guerre du pétrole. Il ne faut pas regarder que les prix mais aussi les quantité réllement transporter. Hors les réserves pour l’hiver sont deja faites.