Alors que des sources industrielles ont laissé entendre que les Emirats arabes unis (EAU) seraient sur le point de concrétiser un fabuleux contrat d’énergie, en vue tout particulièrement de développer une centrale nucléaire du type EPR, les « éventuels » acheteurs ont opposé un démenti formel à de telles rumeurs.
Qui croire ?
Les Emirats arabes unis ont ainsi affirmé ne souhaiter aucunement attribuer dans les jours prochains ce que certains nommaient déjà « le plus gros contrat d’énergie jamais passé au Proche-Orient ».
Pourtant, si l’on en croit le cabinet conseil Eurasia Group, ce contrat serait non seulement d’actualité mais pourrait même atteindre 40 milliards de dollars (27,6 milliards d’euros).
« L’attribution du contrat par les Emirats arabes unis n’est pas une question de jours et le processus est toujours en cours », a déclaré en récation à de telles allégations une source gouvernementale proche des négociations.
Précisons que le consortium réunissant Areva, GDF Suez et Total semble le mieux placé pour obtenir « gain de cause », le dossier prévoyant la construction d’au moins quatre réacteurs, si l’on en croit les sources proches du dossier.
Parmi les autres candidats, figurent un consortium rassemblant General Electric et le japonais Hitachi et un autre consortium constitué de Korea Electric Power Corporation, Hyundai Engineering and Construction et Samsung C&T Corporation.
Néanmoins tout n’est pas perdu pour la France, loin s’en faut. « Les dirigeants des Emirats apprécient généralement l’expérience de la France dans le nucléaire », souligne en effet la société de conseil Eurasia Group. Arguant qu »un accord important avec le gouvernement français entrerait dans le cadre des projets de diversification des EAU en termes à la fois d’énergie et de sécurité. »
Alors que Nicolas Sarkozy s’est rendu en mai dernier dans les Emirats pour inaugurer une base militaire, certains n’hésitent pas à affirmer qu’une telle « initiative » du Président français serait de nature à accroître les chances du consortium français de rafler la mise. D’autant plus qu’en janvier 2008, la France a signé un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil avec les Emirats arabes unis, lors d’une précédente visite du chef d’Etat français.
Si la manne pétrolière a engagé les Emirats vers la voie d’une forte croissance, les besoins énergétiques se font durement ressentir. Mais, afin de préserver le niveau de ses recettes issues des exportations pétrolières, Abou Dhabi a opté pour l’énergie nucléaire.
En avril 2008, les Emirats avaient affirmé que tout projet visant à développer leur énergie nucléaire civile serait mené dans une totale « transparence », tout en excluant des activités d’enrichissement sur leur territoire. Le pays avait également indiqué qu’il signerait plusieurs accords internationaux, comme le protocole additionnel de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Sources : Reuters, Challenges
Les emirat ne sont pas completement fou, les ricains n’aprrécierait pas qu’en 1 semaine ont vendent des Avoin de geuerre aux brésil et que l’ont vendent des EPR au émirat. Les émirat préfere ettendrent les livraisons russes avant d’énerver l’oncle sam. J’en ferait autant. Dans les échecs bouger les piéces, il n’y a rien de plus facile, C’est les bouger dans le bon ordre qui est difficile.
surtout qu’en même temps la France confirme l’interet de la Russie pour les navires de type Mistral et que le Venezuela (proche du Brésil) souhaite acheter des armes, à la Russie , nous dit-on ,
à moins que cela ne soit des rafales au Brésil ?
EPR: la coulée du 1er béton retardée sur le chantier des réacteurs chinois
La cérémonie de coulée du « premier béton » sur le chantier de construction de deux réacteurs nucléaires EPR en Chine a été retardée, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Le réseau associatif Sortir du nucléaire a révélé dans un communiqué que la cérémonie, prévue selon lui le 27 août, avait « été annulée sans qu’aucune autre date ne soit avancée ».
Les groupes publics EDF et Areva qui doivent construire les deux réacteurs ont confirmé ce retard à l’AFP.
Le groupe nucléaire Areva a indiqué qu’une cérémonie avait bien été envisagée « en août » mais qu’elle avait été différée pour des raisons météorologiques et administratives.
« Deux typhons sont passés dans la région », a souligné un porte-parole.
« La coulée du premier béton est prévue prochainement », a-t-il ajouté. « Le programme de construction se poursuit à Taishan » (province du Guangdong, sud de la Chine).
Le groupe Electricité de France (EDF), qui doit exploiter les deux réacteurs, a aussi confirmé que la coulée du premier béton était « retardée ». Elle « devrait avoir lieu dans quelques semaines », a précisé une porte-parole.
« Il est désormais fort possible que les projets d’EPR soient définitivement annulés par les autorités chinoises », estime Sortir nucléaire dans son communiqué, en évoquant « les flops des chantiers EPR et les accusations de corruption contre Areva et EDF ».
Selon certains médias chinois, les autorités de Pékin cherchent à établir si l’ex-numéro un du nucléaire chinois, limogé à la mi-août, a reçu de l’argent d’Areva afin de pouvoir aider ce dernier à obtenir un contrat de fourniture de deux EPR.
Les deux réacteurs nucléaires de 3e génération EPR ont été vendus en novembre 2007 à la Chine par Areva pour 8 milliards d’euros, combustible compris.
Leur construction à Taishan (province du Guangdong) est prévue à l’automne 2009 pour une mise en service de la première unité fin 2013 et la seconde en 2015.
http://www.romandie.com/infos/news2/090828145757.corrvqit.asp
Les autorités chinoises avait refusé dès juin que M. Fillon vienne en Chine fin août pour le « lancement » de l
14 septembre 2009
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Nucléaire civil aux Emirats: un contrat de 41 mds USD reporté
DUBAI – Les Emirats arabes unis ont reporté l’octroi d’un contrat sur leur programme nucléaire civil d’un coût de 41 milliards de dollars en attendant de choisir entre le trois groupes en compétition pour le projet, a rapporté lundi le quotidien gouvernemental The National.
« Les offres étant très proches sur certains points, nous avons décidé de continuer à négocier avec les trois » soumissionnaires, a déclaré un responsable gouvernemental au journal, ajoutant : « Cela signifie que la période de négociations sera légèrement plus longue ».
Initialement, le contrat devait être attribué mercredi mais aucune décision ne devrait intervenir avant la fin du mois de septembre, a rapporté The National, citant un diplomate non identifié.
Un consortium français composé d’Areva, d’EDF, de GDF-Suez et de Total est en compétition pour le projet contre une alliance américano-japonaise formée de General Electric et Hitachi et un consortium sud-coréen rassemblant Korea Electric Power, Samsung et Hyundai, et associant la firme américaine Westinghouse.
Les Emirats, un riche pays pétrolier du Golfe, cherchent à diversifier leurs sources d’énergie.
Pour leur futur programme nucléaire, ils ont signé des accords de coopération avec la France, les Etats-Unis et la Corée du sud, comme ils ont passé un mémorandum d’entente avec la Grande-Bretagne.
L’accord avec les Etats-Unis, qui prévoit le transfert de composants et de matières nucléaires, a été approuvé en mai par le président Barack Obama, qui l’a soumis à l’examen ultime du Congrès avant son entrée en vigueur.