Que signifie le niveau actuel du S&P 500?

Capture06 Comme beaucoup de monde, j’ai failli tomber de ma chaise en voyant la hausse de l’indice élargi US cette après-midi … Et puis, j’ai repris ma grande décomposition elliottiste et je me suis mis à chercher pourquoi diable les cotations étaient attirées comme par un aimant sur des niveaux qui paraissent pas vraiment raisonnables par les temps qui courent. Au bout d’un moment, j’ai commencé à entrevoir une explication: elle se lit directement sur le graphique ci-dessus qui n’est qu’une capture d’écran. Les retracements de Fibonacci sont ceux de la grande vague 3 Primary qui part de 1975 et va jusqu’en 2000. Le niveau d’aujourd’hui correspond peu ou prou (entre autres) à l’un d’entre eux, au krach de LTCM en 1998, aux niveaux du 11 septembre 2001, et j’en passe … Je posterai plus de détails plus tard dans la soirée (voyons tout d’abord si ces niveaux tiennent le coup) si c’est justifié.

(12 commentaires)

  1. je vais tenter une analyse, mais pas mathématiques. Je veux juste essayer d’énnoncer les stratégies possibles. Perso, j’en voie 2 :
    1) ont fait monter pour essayer de gober le max de pigeons est leur refourger un max de portefeuille, assurance vie comprise.
    2) Ont fait monter entre grosses mains afin de soutenir et d’éviter les catastrophe en chaine. Ont laisse le temps aux grosses entreprises de vendre certains de leur actifs, cher de préference, afin que ces sociétés puisse rembouser une bonne partie de leur crédit et du coup les rendre plus solide sur la parité ((fond propres+bénéfice)/crédits) = (valorisation de l’entreprise / bénéfices). Sachant que les bénéfice augmentent si ils y a moins de remboursement de crédit a faire.
    En fait je pense que ce sont les deux stratégies qui sont en jeux a l’heure actuel.
    Le seul hic dans cette analyse, plutot simplette, c’est que tout va dépendre des résultats économiques a venir. Si la consommation ralenti comme je le pense, beaucoup des personnes sont limites et vont donc limiter leur consommation. C’est réduction de consommation implique une réduction des bénéfices. Hors si les entreprises remboursent leur dettes elle augmentent leur bénéfice afin de continuer a pouvoir dire que les résultat sont moins pires que prévu.
    Hors il y a encore un petit hic, combien vont avoir envie d’investir en bourse aprés s’être fait avoir en 2001 et 2007.
    Pour moi c’est le seul hic, est c’est un hic qui peux se retrouver facilement grace aux quantités de transactions (pas les montant totaux des transactions, juste leur nombres)
    Pour les maths, je laisse Laurent, il est beaucoup plus fort que moi.

  2. @logique: c’est tout à fait possible, sauf que je me rends compte que sur certains indices, on n’a plus de marge à la hausse à part à démolir toute la structure baissière LT et faire passer l’indice dans la 4ème dimension. Je pense en particulier au NDX, mais y’en a d’autres …

  3. Si on se fie à l’actualité, je pense que les US ont tout intérêt à maintenir tout ça artificiellement haut pendant la vente de leur 1/4 de millier de milliards de dollars.
    Après…

  4. Et si ce rallye était juste destiné à rejoindre le niveau auquel on serait sans la faillite de Lehmann Brothers et le krach d’octobre ? Celui auquel on serait si la baisse avait continué au même rythme qu’entre mi-2007 et mi-2008, ce qui correspond à peu près aux niveau actuels. C’est ce qui s’est passé pour le 11.09.01 après tout…
    Enfin bon c’est juste un raisonnement intuitif mais qui d’un point de vue macroéconomique fait à mon avis sens.

  5. @LAURENT
    J espére que tu à vue juste ,car en 3semaines de hausse on à souffert .
    Autre chose n oublie pas on est avec toi ;quoi que certains disent et ton travail m inpressionne . Il serra payant.

  6. @Roger: le problème devient apparent si on regarde les choses dans leur ensemble. Sur le SPX, on a encore de la marge avant le point bas de la vague 1 qui se situe autour de 1300. Par contre, sur le NDX et le HSCEI qui sont autant surchauffés qu’on peut l’etre, une grimpette de 2% invalide le bear market parce que la vague 4 irait mordre la vague 1 (ce qui n’est pas possible). On se retrouverait alors avec une descente en ABC comme pour 2000/2003 et le rebond depuis mars 2009 serait une vague 1 de bull market destiné à durer 4 ans environ si j’en juge par sa longueur … Or, faire une bulle de 6 mois, c’est pas comme faire un bull de 4 ans en termes de carburant nécessaire!
    @bell1: Merci. C’est clair, tout le monde serre les fesses.

  7. oui…. j’ai aussi pris un peu de recul aussi histoire de me recadrer, et reprendre un peu d’air (avant un congé florentin ;); Laurent je t’offre un restau si tu es là )
    Merci encore Laurent pour tes analyses. A suivre ….

  8. Une autre approche des CYCLES boursiers , trés fondamentale (j’ai rédigé ces commentaires au mois de mai 2009 , mais toujours d’actualité ) :
     » Au sujet des révisions des bénéfices des entreprises :
    Si l’on observe les crises et récessions du passé , on se rend aisément compte que les marchés boursiers atteignent leur plus bas au moment où les prévisions de bénéfice ont été fortement révisés à la baisse et non pas quand la croissance des bénéfices elle-meme est à son niveau plus bas .C’est difficile à quantifier , mais peut-etre 2 ou 3 mois avant, un trimestre. Et dans ce cas , attendre des preuves tangibles de amélioration des bénéfices avant d’investir de nouveau dans les actions , c’est manquer une bonne partie de la reprise (plus de 30 % donc actuellement ).
    Mon interrogation est simple : n’a -t-on pas un train de retard dans la décision d’investissement et si l’on attend encore une détérioration de la révision de croissance des bénefices des entrerpises ?Je dis cela tout en sachant qu’il est difficile de rentrer actuellement aprés 35% d’appréciation, sans aucune fenetre de correction technique de la tendance daily haussiére naissante .Mais la question la plus importante c’est , au vu du graphique suivant ( page 2, Evolution de la part nette des analystes révisant à la hausse/à la baisse leurs prévisions de bénéfices mondiaux ; indice MSCI Monde ) :
    http://www.raiffeisen.ch/raiffeisen%5Cinternet%5Chome.nsf/$UNID/C3F463DE1F1B4DB5C12575A0004B2E01/$file/Perspektiven_05_2009_FR.pdf
    On voit clairement que dés la fin 2008 et début 2009 , on atteint le pic des révisions à la baisse des bénéfices , alors dans ces conditions , ne pouvait-on simplement anticiper la reprise (en V en plus , trés réactionnellle comme vous le notez, difficile à calibrer son ampleur dans ces conditions et cet environnement volatil), ne pouvait-on pas l’anticiper en sachant que le décalage de ce pic des prévisions et le creux du marché est de 1 trimestre , tout au plus par le passé ?…Ce qui m’étonne aussi , c’est que vous attendez toujours ce pic de fin de révision des bénéfices , alors que sur ce document , on voit clairement qu’il a eu déja lieu , mais bon, est-ce vraiment la bonne source l’évolution de l’indice MSCI World, j’ai pas les données équivalentes pour SP 500, mais à mon sens oui .Je passe sans commentaire le fait que le caractére trés brusque et brutal du « bear market  » que nous avons vécu a bien sur biaisé notre perception de la réalité , c’était difficile , dés fevrier , au regard de ce seul critére de révision desbénéfices de s’inscrire en contresens du consensus des analystes où dominait la prudence …

  9. (suite )…
    C’est que lorsque l’on est trader et pas tellement gestionnaire il faut se tenir informé de l’environnement économique , mais pas trop justement , afin de ne pas en subir les conséquences (biais psychologique haussier ou baissier ), les horizons d’intervention étant trés courts . Mais surtout il en découle de cette compression du temps pour le trader son attention toute particuliére qu’il va porter au « momentum » de la prise de décision d’investir .
    Transposée au domaine de la gesion active d’un portefeuille cela nous améne à nous interroger sur le probléme suivant : dans quelle mesure peut-on anticiper et optimiser certains choix de l’asset manager si l’on prend en compte le « market timing  » ?
    En effet , si l’on décompose tout simplement un cycle boursier en 5 phases : creux , sommet , contraction, rerpise et expansion, selon votre philosophie de gestion que vous avez évoquée vous serez « investi » et exposé au risque actions uniquement en phases expansion et sommet et absent lors des phases reprise et creux des marchés ( phase contraction évidemment à éviter à tout prix ) . Je dirai d’abord que c’est un choix tout à fait indiscutable et il n’ y pas une matiére plus précieuse à préserver en Bourse que le capital . Vous jouez légitimement la prudence et délibérément , vous allez ignorer le potentiel des reprises : tant qu’un ensemble de conditions pééquises , nécessaires à l’arrimage ultérieur de la croissance des bénéfices ne sont pas remplies , on reste à l’écart . Pour les gestionnaires les plus orthodoxes , le débat s’arréte là …Pour les plus actifs (ou agressifs ) parmi eux , dont les opérateurs de marché comme moi faisant incursion dans l’univers de l’asset manager , il ya lieu (à mon humble avis ) de s’interroger su le fait : ne peut-on pas exploite certaines opportunités en phase de reprise , voire meme dans le creux du maché actions et surtout à l’aide de quels outils ?
    D’abord , il ya une étude simple de 1994 du Pr Maurice Marchon (HEC Montréal ) , qui pour la période 1949 / 1993 établit les rendements moyens annuels en actions suivants(on prend que le cas des « blue chips US pour ne pas rentrer dans le détail ) :
    – phase rerpise +29%
    – expansion +4 %
    – sommet +3%
    – récession – 19%
    – et surtout creux + 44 % !
    Au vu de ces chiffres l’enjeu d’ une gestion de potefeuille agressive est clairement éloquent , à condition de pouvoir matriser le risque énorme sous jacent (de perte de capital instantané , jusque quel seuil , etc )…C’est qu’il faut avoir des outils d’anticipation de ces retournements de tendance des plus fiables .
    C’est pour cette raison que parfois je m’intéresse aux autres outils , plus d’insiration macroéconomique que l’on a à notre disposition .
    Or en la matiére , ona le droit au sacro-saint :  » La reprise du marché boursier précéde de 6 mois la sortie de récession de l’économie réelle  » . Il y a bien sur des variantes de ce délai ( 2/3 de la durée totale de la récession ; ente 4 ou 5 mois , etc ) . Mais meme si l’on arrivait à se mettre d’accord sur le point de départ de la récession , tout cela reste trés imprécis et inutlisable en pratique , car il faut surtout anticiper la durée de la récession, tache particuliérement ardue dans les condtions actuelles , tellement la sévérité de la crise qui nous touche est prononcée .Se référer à des durées moyennes récessionnistes du passé serait trop risqué et imprécis …Il faut alors abandonner cette voie et se tourner vers d’autres outils d’analyse typiquement contariens .
    C’est là que , peut etre , les analyses du consensus de révision des bénéfices des entrepises peuvent s’avérer trés utiles et aider à anticiper les phases de creux , ainsi que de reprise des marchés boursiers . Pour cela , il faut les coupler avec un suivi de l’évolution de la volatilité des marchés . En effet cette derniére n’ a pas arrété de décroitre depuis Novembre 2008 , elle est passée de 70 % à 30 % pratiquement aujourd’hui (volat courte , à 1 mois du SP 500 , mais la « longue  » suit évolution similaire .)
    Ensuite , c’est trés simple : chaque titre est une somme de bénéfices futurs actualisés . Si au nominateur , la majorité des analystes arretent d’anticiper leur dégradation , sa valeur ne peut que s’ améliorer . Idem au dénominateur : la décrue de volatilité , si elle est pas synonyme d’une confiance retrouvée , nous renseigne au moins que les investisseurs appliquent désomais probablement des primes de risque beaucoup moins extremes et plus conformes au risque d’affaires non-récessionniste . Les deux facteurs contribuent à l’appréciation positive du titre et de l’ensemble du marché actions .
    Maintenant existe-t-il des enquetes fiables auprés des analystes quant à la révision de leurs anticipations en matiére de bénéfices , des études tout à fait sérieuses en ce qui concerne la mise en évidence de la corrélation positive (et dans qul délai ? ) entre l’ évolution de ce consensus et le creux/ reprise de marché , je n’ai pas grande idée , juste quelques pistes .Sans doute cela reste une vision à confimer comme une autre ou alors elle est non fondée . ( Je tiens à préciser que je fais volontairement abstraction de deux éléments dans cette reflexion :
    -i’impact des indicateurs avancés et de l’environnement macrofinancier devrait naturellement etre reflété tot ou tard dans la prévision des cash flows ou bénéfices des entrerpises à venir , on se concentre par conséquent que sur analyse des revenus des enterpises que l’on pose au numérateur lors de l’actualisation
    – on ne prend pas en compte l’abitrage entere classes d’actifs (obligations , monétaire vs actions ) , en phase de reprise il devrait etre naturellement favorable aux actions : demande qui s’amorce donc pas mal de chomage et capacités de production sous -uitlisées ,donc pas d’inflation , ainsi que politique monétaire accomodante )

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