Les employeurs ne semblent pas à cours d’idée pour faire face à la crise. Nouvel exemple : British Telecom.
Le groupe britannique de télécommunication encourage en effet désormais son personnel à se faire embaucher par d’autres groupes à titre provisoire afin d’éviter de devoir procéder à des licenciements.
Elément majeur (qui devraient peut-être faire méditer certains), l’opérateur Télécom est conscient de l’importance de garder les compétences au sein de l’entreprise, à tel point que cela devient même un argument de poids pour ne pas se séparer de manière définitive de certains de ses salariés.
Un porte-parole du groupe a ainsi annoncé vendredi que BT avait demandé à ses employés de se porter volontaires pour des affectations d’au moins un mois dans d’autres groupes du même secteur. Le but : trouver de « nouvelles façons de conserver le personnel durant la récession ». En espérant que la connaissance de ses salariés ne profitent pas à ses concurrents ? La question n’est pas – encore – posée à l’heure actuelle.
Reste également à savoir quelles sont les sociétés susceptibles d’accueillir à bras ouverts les « éventuels » candidats, alors que la plupart des sociétés du secteur doivent faire face à la situation économique mondiale. L’histoire ne le précise pas … du moins, pas encore ….
Rappelons par ailleurs que suite à deux avertissements sur résultats, BT a déjà gelé toutes les augmentations de salaires et réduit la majorité des primes . Au cours de l’exercice achevé en mars dernier, ses effectifs ont reculé de 15.000 à 147.000. Le groupe s’est fixé comme objectif 2009 de diminuer le nombre de ses salariés dans la même proportion.
Sources : Reuters, AFP