Les choses se précisent – malheureusement d’ailleurs – pour Ssangyong Motor. Le constructeur automobile sud-coréen n’a pas réussi à surmonter les difficultés qui lui faisaient face depuis quelques temps. Il a ainsi du se résoudre vendredi à annoncer qu’il avait sollicité son placement sous administration judicaire.
Triste destin pour ce constructeur dont les origines remontent à 1954, année durant laquelle le premier véhicule de la marque fut produit sous l’appellation Dong-A. Cette année là, SsangYong devenait le premier constructeur d’automobiles du pays et l’un des moteurs de l’économie coréenne.
En tout état de cause, la décision finale appartient au le tribunal, lequel décidera si la société doit être maintenue à flot ou placée en liquidation judiciaire. Le constructeur a d’ores et déjà chiffré ses pertes nettes à un montant de plus de 100 milliards de wons (76 millions USD) pour 2008.
La Banque coréenne de développement (Korea Development Bank-KDB) avait annoncé récemment qu’elle n’accorderait plus de crédits au constructeur à moins que sa société mère chinoise ne lui accorde une aide.
Un coup quasi fatal pour Ssangyong, désormais plus petit constructeur automobile de la Corée du Sud, sauvé d’ores et déjà de la faillite il y a quelques jours grâce à une aide financière du chinois Shanghai Automotive, majoritaire.
Ce dernier, propriétaire depuis 2004, à hauteur de 51%, exigeait néanmoins en contrepartie la mise en place d’un plan social chez Ssangyong.
Les syndicats, craignant la suppression de 3000 postes sur les 5200 emplois de l’usine, avaient d