Tout d’abord, bonjour à Christophe et à ses nouveaux articles. Ecrire n’est souvent pas facile, dénicher le « bon » sujet aussi et se déconnecter de cet environnement, loin d’être évident, et dans mon cas, impossible.
Mais je vais rebondir sur son article « Immobilier à Paris« , pour faire quelques observations sur ce qui a été traité.
La langue de bois règne toujours. Pas de transactions sur la banlieue, pas de transactions sur l’hypercentre parisien, quoiqu’ élargi, voilà pour la confession.
Les propriétaires-bailleurs se sentent en force et privilégient les petites surfaces.
Voilà les données avec lesquelles on arrive au drame.
D’abord, le collapsus de la demande. Il est clair qu’il touche le marché parisien et de banlieue à l’achat.
Mais réaction de classe oblige, on se rabat sur la demande locative.
Cela se porte bien, parait il. Pas au point qu’on y augmente les loyers, preuve que cela ne se porte pas si bien que prétendu. Voilà pour l’aveu.
Quelque part, ils ont raison. Ailleurs, on trouve habile de baisser de 50 ou 100 euros.
Parce que quand on est obligé, autant faire semblant et dire que c’est voulu.
La « petite surface », sacralisée par le bailleur, ailleurs, n’existe pas ou plus.
Pour une simple raison, il n’y a plus de demande.
Dans beaucoup d’endroits en France, le marché locatif démarre au F3.
Pour ce qui est de l’existant, des propriétaires bailleurs ont été obligé de faire des restructurations lourdes, fusionner les appartements. Je me souviens d’une enquête de l’INSEE sur certaines grandes villes.
On partait sur des données fausses, de 7000 à 8000 appartements de libre sur un parc antérieur à 1948 de 15000. En réalité, la vraie vacance ne dépassait pas 1000/1500, des raisons fiscales incitaient à déclarer du vide.
Le reste avait été fusionné, pour louer à des plus riches, moins problématiques.
Qui peut le plus peut le moins. Un F4 peut être occupé par une personne seule.
C’est plus compliqué 20 M2 pour 4 ou 5 personnes (Pourtant normes de la Loi Loucheur de 1920)…
Mais, ces données parisiennes, transposées ailleurs, cela donne des robiens, trop petits, invendables et inlouables, sauf à casser le plancher du marché local. J’habite un département ou 85 % de la population vit en individuel. Pour pallier la crise du logement (vide), les 15 % de logements collectifs vont, d’après les projets que j’en ai vu, sérieusement ramasser.
D’ailleurs, les destructions de grandes envergues ont déjà commencées.
Mais, pour revenir à un sujet légaliste, la formule d’indexation des loyers, on voit que celle-ci, désormais, est caduque.
C’est sauve qui peut, chacun pour soi, dieu pour tous… Et pour bientôt les flots de licenciements.
Samedi 22 novembre 2008
Blog très intéressant pour les dernières nouvelles du front de la crise :
http://www.jovanovic.com/blog.htm
ce qui va comemncer à faire drole, c’est quand le stock d’aparts à louer va augmenter des aparts non vendus depuis longtemps que les proprio refusent de vendre à perte « pyschologique ».
il va tout d’un coup, enfin, non lentement mais surement, y’avoir un ruisseau de F3 et de F4 à louer, qui va se trasnformer rapdiment en torrent, quand dans un an les credit relais des proprio seront tous en phase de generation d’interets au profit de la banque.
Information du terrain qui permet d
Cet après midi j’ai vu pour la première fois « baisse de prix » sur des annonces de la vitrine d’une agence parisienne du 2eme.
Mais amis jusqu’à cet été ne me croyaient pas ou souriaient quand je leur disais que j’attendais les soldes immobilières.
Je suis persuadé depuis 2005 que l’immobilier est trop cher et la communauté internet m’a conforté dans mes intuitions en y apportant des arguments logiques et démonstrations financières: merci !
Je n’observe pas de frémissement sur la baisse des loyers à Paris 75 et je ne pense pas que cela soit imminent, mais il est certain qu’aucun type de surfaces ou quartier ne sera à l’abri de la baisse: les plus grandes surfaces entraineront dans leur chute les plus petites, avec quelques semaines/mois de décalage.
A part l’immobilier dont le destin est plus ou moins déjà connu le futur reste assez incertain compte tenu de la géopolitique mondiales, des industries qui partent de France et d’Europe, de l’agriculture qui semble vouée à suivre le même chemin et du climat. J’espère que cette crise apportera à la France un visionnaire à la tête de l’état qui sera dévoué à son pays.
Il n
@ Mik, j’aimerais bien savoir si tu penses à quelqu’un en particulier, parce que personnellement je n’ai personne sous la main qui aie le profil du visionnaire; j’espère néanmoins que la crise nous épargnera l’émergence d’un homme providentiel… Le syndrome Boulanger/Pétain me semble assez peu excitant…
@ Avis de tempête, je ne crois pas que le problème soit que leur bien perde de la valeur qui soit si grave, mais plutôt que ces primo se soient engagés dans des prêts de 25 ou 30 ans et se retrouvent du jour au lendemain au chômage… Là ça va coincer !
Surtout quand ils verront que certains comme Bouygues étaient parfaitement au courant de l’évolution prévisible de la situation et se sont bien gardés de leur annoncer au 20 heures… (là, je rêve un peu : pour certain, renoncer au principe d’infaillibilité des étranges lucarnes serait plus douloureux que de se faire arracher le c
L
« Le syndrome Boulanger/Pétain me semble assez peu excitant… »
Ce n’est que le syndrome de la maladie rad-soc…
Désolé je ne vois pas venir l’homme providentiel. Et vous?
Concernant les primos accédants de 2004/2008 je serais assez en phase avec « ST » bien que « Avis de tempête » ai lui aussi raison. Pensons à tous les jeunes couples à qui on a vendu du F2 ou F3 aux tarifs du moment en projetant une revente avec plus-value « parce que l’immo ça baisse jamais, vous revendrez toujours plus cher pour acheter plus grand lorsque la famille s’agrandira… ». Combien de fois j’ai entendu ce discourt… Sans oublier les même qui se sépareront (ou pas à cause du prix de l’immo justement)… nous avons là une belle armée de mécontent.
et tout ça est bien évidement le scénario le moins négatif, la cerise sur le mac do étant bien sur le chômage de masse que nous allons certainement subir et qui ruinera ces même jolies couples.
L
Sclavus, je crois que vous confondez opportuniste et providentiel… L’un est dans la droite ligne de ses précédesseurs (un psychiatre nous expliquerait que c’est évident, puisqu’il parle toujours de rupture !), l’autre est tout simplement dangereux…
Antifront, je pressentais, par vos autres commentaires, que l’on pourrait tomber d’accord sur certains sujets… 🙂
@ ST: non je ne vois pas d’homme providentiel et c’est bien là le problème.
Enfin je pensais à quelqu’un comme De Gaulle qui a milité pour une indépendance énergétique, technique, militaire etc. de la France.