Deux marchés, le jour et la nuit…

Deux marchés immobiliers, le jour et la nuit en apparence, mais le jour et la nuit qui semble sur le point de se rejoindre.
Un appartement F3, 60 M2 Grenoble 600 zeuros.
Un appartement F3, 60 M2 Le Puy    170 zeuros, population en diminution, parc en augmentation).
J’ai eu à rechercher des appartements.
Sur Grenoble, beaucoup de rappels, angoissés (dix appartements visités, 3 ou 4 rappels).
Possibilité de baisse, « arrangements » pour la caution, pas d’augmentation de loyer pendant le bail…

J’ai souvenir, il y a une dizaine d’années, la formule magique, sur Grenoble, c’était « c’est les prix ».
Sur le Puy, il n’y a pas de prix. Il n’y a que peu de locataires, ayant l’embarras du choix, ayant droits aux gâteries des propriétaires et entre proprio, ça serait plutôt le stade du crêpage de chignon pour s’arracher cette denrée -oh combien-, rare !
Et bien, même dans ce contexte, on arrive à trouver des vénusiens.
Un type qui vient d’acheter un immeuble complet (5 logements, 1 occupé), dans une rue, ou c’est le profil général (5 logements, 1 occupé), faisant travaux, pour louer, et augmentant son dernier locataire (c’est la première fois, en 15 ans).
Par contre, le dernier propriétaire était HEU-REUX, comme une cane, même si le prix fut notablement rabattu d’avoir trouvé un couillon, un acquéreur avisé, pour le débarrasser de son boulet, désireux de préparer sa retraite (enfin, surtout celle du vendeur).
Diable, c’est que lui, s’il avait vu son immeuble se vider, c’était loin d’être volontaire et il connaissait parfaitement l’état du (l’absence de) marché de la location sur la ville.
Quand à Grenoble, ils ont vu arriver quelque chose d’incongru. Le vide. C’est possible ça ?

Vendredi 8 août 2008