Bagarre au saloon.

Images Dans la partie de poker qui se tient au saloon Zétazunis, la musique se fait lancinante, et on attend que les coups de feu partent.
En cible, 90 banques  que surveille le shériff  le FDIC.
Simple opération, prenons les 52 milliards dans le barillet du FDIC enlevons la banqueroute Indymac et divisons le total par 90.
Cela fait 500 millions par bêbête…
Sachant bien sûr que c’est certainement plus que 90 banques qui sont concernées, certainement plus que pour pour 500 millions chacune,  et que la FDIC ne peut « observer » les grands rancheros grandes banques.

Rien de changé depuis 1987.
A l’époque, je travaillais dans une agence bancaire, avant d’être convoqué à un entretien.
Le réseau gagnait l’argent, les petits génies dans les salles de marchés ont croqués tout le capital (et même plus) sur le MATIF (la caisse régionale fut « secourue et croquée » par une autre caisse régionale).
Bien entendu, il ne fallait pas troubler le-génie-financier-sans-bouillir quand il gagnait de l’argent.
Pour les quelques dizaines de millions de francs de pertes, 140 licenciements les apurèrent.
(5 justifiés -les coupables-, 5 autres justifiés -le service inspection-, 130 indus)…
Comme les 140 personnes ne disparurent pas sous terre, la collectivité les pris en charge un temps plus ou moins long -certains n’ont pas retravaillé-, la collectivité perdit aussi des impôts.
A l’époque, l’internet n’existait pas, on sut donc la vérité  15 jours plus tard…
Différence d’échelle simplement.
Pour ce qui est des ZétaZunis, le guide du client de banque va paraitre, ou « comment perdre sa banque sans douleur », avant de voir paraitre le nouveau guide du citoyen « ce que vous devez commencer à stocker -beans, tomatoes, corn…-« .
Mais cette expérience personnelle me fait penser que certaines banques ont, elles, bien anticipé le mouvement, se sont constitués des trésors de guerre sur leur activité régionale et entrepris une chasse au gros en embuscade, avec la vertu de la patience et des bénéfices non distribués, qui sont l’essence même du capitalisme.
Entre flambeurs et (très) patients, les vrais capitalistes donc, je vous laisse deviner qui va gagner.
Comme dans tous les bons Ouesternes, Mouche-à-formol le croquemort, attend son client.
Visiblement, c’est un truc que Bouton n’avait pas compris, bien que premier de la classe.